Des sources autorisées indiquent que le général Diaga Dieng, admis à la retraite le 1er octobre 2012, n’est sas totalement convaincu qu’il va partir et entreprend des démarches à plusieurs niveaux afin de pouvoir rester et garder ses fonctions :
Premièrement, indiquer au Président Mohamed Ould Abdel Aziz qu’il était prêt à continuer le service et qu’il a encore la capacité de rendre des services au pays, tentative de son maintien qui sur le plan technique entrainerait sa promotion au grade supérieur, ce qui ferait de lui l’officier de plus haut rang dans les forces armées et de sécurité mauritaniennes de tous les temps.
Le deuxième argument concerne la sécurisation (du système du président) et le général Diaga affirme être connaisseur dans ce domine. Il ya une troisième voie qui tient des relations à caractère personnelles et publiques qui justifient l’appartenances aux personnels proches du Président et capables de mener les missions qui conviennent.
Des informations récentes rapportent que Ould Abdel Aziz serait sur le point de muter le général Ahmed Ould Bekrin à la gendarmerie, le général Mohamed Ould Hadi au bureau de la Documentation et des renseignements extérieurs et le colonel Hamada Beidde à l’état major inter-état (Sahel). Le secrétariat général du ministère de la défense reviendrait au Général Ould Znagui.
Une autre lutte est en cours pour le commandement du contrôle maritime dirigé par le colonel Ould Amine atteint par l’âge de la retraite en Octobre et qui espère lui aussi une promotion au grade supérieur qui le mettrait à l’abri de la retraite. Ce commandement est l’objet d’une grande convoitise des officiers pour ce qu’il représente comme privilèges légaux et illégaux.
Dans le même contexte, des sources bien informées ont confirmé que des dizaines d’officiers supérieurs des forces armées de sécurité prendront leur retraite en Octobre 2012, ce qui annonce la restructuration du commandement militaire.
Il est à noter que le report des départ à la retraite par l’octroi fonction accordées sous la forme de gratifications est devenue une pratique courante sous le régime du général Mohamed Ould Abdel Aziz qui a utilisé son soutien à Sidi Ould Cheikh Abdallahi lors des élections présidentielles pour se faire nommer lui et ses amis au grade de général , ouvrant ainsi la boite de Pandor de promotions qui ont leurs justifications amont et aval et qui tout sauf légales.
Source :www. arayalmostenir.com le 23-08-2012
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com
