Les langues se sont déliées après la chute, hier, de l’avion militaire et les accidents semblables qui l’ont précédé.
Elles ont évoqué les missions et les responsabilités du colonel Ould Lehreitani, commandant des forces aériennes dont l’un des avions s’est abîmé hier à moins de 500 mètres du quartier général sans que ce commandement ne puisse venir en secours du l’avion en flammes. Pourtant l’homme bénéficie de toute la confiance du Président et détient d’importants moyens.
Il est le représentant principal du Président pour les missions spéciales, particulièrement au nord du Mali. Les initiés aux affaires de l’ombres indiquent que c’est lui qui assure le commandement de fait de la garde présidentielle en cas d’absence du Président et qu’il serait chargé de missions de coordination avec la marine nationale et avec la délégation de surveillance de la pêche. Les voies autorisées n’attribuent pas la montée fulgurante du colonel à ses compétences militaires ou à ses aptitudes au commandement.
Mais c’est son appartenance tribale qui justifie la confiance placée en lui par le Président qui lui a donné des responsabilités supplémentaires et lui confie d’autres tâches. Tout ce mélange des genres a contrarié la prestation de Ould Lehreitani au niveau du commandement de l’air, ce qui se constate quotidiennement. Le mélange du commandement de l’air, de l’armée de terre et de la marine est une chose extrêmement compliquée ; une concentration entre les mains d’un seul qui conduit à la perte des ses collaborateurs, à l’image de l’incendie à laquelle nous avons assisté hier. Des événements douloureux dont quelqu’un doit porter la responsabilité et doit en répondre rapidement.
Touhamy
Source: arayalmostenir le 13-07-2012
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