Khally Diallo, Tabara Mbodj et Aboubacrine Bâ ont organisé, dimanche dernier dans la salle de spectacles, une conférence de presse/débat pour de la naissance de la «marmite du partage» en Mauritanie pour le prochain mois béni du Ramadan avec un objectif d’offrir un repas luxuriant à 50 personnes tous les jours.
Les jeunes mauritaniens rivalisent désormais dans l’ingéniosité créatrice dans le domaine humanitaire comme leurs voisins du pays de la Teranga. La marmite du partage vient de naître après un kilogramme de riz comme le ticket d’entrée pour un concert musical dont les recettes de denrées ont été distribuées aux personnes nécessiteuses de la Mauritanie. Si l’on en croit les propos de l’animateur Khally Diallo,le projet de «La Marmite du partage» est né après un bref constat fait lors de son retour en Mauritanie : «La marmite du partage consiste de créer un esprit de solidarité en faveur des pauvres d’où le nom ‘’La marmite du partage’’ Parce que la Mauritanie avec une population de 3 millions 400 mille habitants souffre aujourd’hui de la famine ainsi que la malnutrition des enfants, l’heure est donc urgente afin de venir en aide de façon efficace aux populations nécessiteuses»«Les objectifs sont humanitaires et alimentaires»
Evoquant les objectifs du projet de la marmite du partage, qui démarrera durant le mois béni du Ramadan, Aboubacrine Bâ a révélé que les objectifs assignés de cette œuvre humanitaire sont tout d’abord alimentaires et éducatifs. Nous allons offrir des repas copieux à nos compatriotes mauritaniens démunis tous les jours du prochain mois béni du Ramadan, Inch’Allah. Et nous allons également mettre les moments passés autour de ces repas partagés pour discuter de bon nombre de sujets concernant l’Unité nationale, le Pardon dans une société comme la nôtre, la Citoyenneté dans un pays comme le nôtre, la Mauritanie. Donc la Marmite du partage serait également un moment pour éduquer les hommes et les femmes de la citoyenneté. Et cette idée, qui est à la fois alimentaire et éducative, qui aurait séduite Mariem Daddah et Me Fatimata Mbaye. Et ces deux femmes militantes n’auraient pas lésiné sur les conseils pour la conception et la présentation de ce projet comme d’ailleurs le président de la CUN (Communauté urbaine de Nouakchott), Ahmed Ould Hamza.
Camara Mamady
Source : Le Rénovateur le 03/07/2012
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