Bloc-notes : Le Quotidien de Nouakchott

(Crédit photo : anonyme)

Que faire pour réformer et développer l’AMI ?
La question taraude l’esprit de Yarba Ould Sghaïr directeur de l’Agence Mauritanienne de Presse.

Et pour y répondre il compte organiser sous peu des journées de réflexions sur la problématique afin de dégager des pistes sur les perspectives de développement de l’Agence d’information. 
Ces journées de réflexions permettront à l’AMI et ses partenaires, les opérateurs du secteur de diagnostiquer l’Agence, fixer sa mission et de définir la nouvelle stratégie à adopter pour l’institution dans un contexte médiatique marqué par la libéralisation des ondes. La direction de l’Agence est à pied d’œuvre pour les préparatifs techniques.

Campagne agricole : Agriculteurs de Boghé et Bababé gardent le sourire
Brahim Ould MBareck Ould Mohamed El Moctar, ministre du développement rural s’est réuni le 4 juin dernier avec les paysans de Boghé et Bababé. La réunion s’est tenue dans les locaux du Lycée Technique et Professionnel de Boghé en présence du maire de la commune, Bâ Adama Moussa. Le ministre a fait part aux agriculteurs de la décision du Président de la République de faire prendre en charge par l’Etat le paiement de la facture d’énergie consommée pour les besoins de la campagne agricole. Aussi, dira le Ministre, l’Etat a décidé de prendre en charge la réhabilitation et l’extension du Casier pilote de Boghé. Tout comme la prise en charge totale des engrais pour la campagne agricole prochaine. Brahim Ould MBareck Ould Mohamed El Moctar a par ailleurs informé les agriculteurs que désormais le crédit agricole va se muer en crédit islamique. Notons que par « finance islamique », il faut entendre, un montage financier qui consiste à acheter un bien à un prix X par une banque islamique puis revendu à un autre prix Y avec une marge bénéficiaire étant la marge réalisée par la banque lors de la revente du bien au client. Le montage par l’achat puis la revente avec marge bénéficiaire, est très répandu dans les banques islamiques et s’appelle la« murabaha ». Elle se pratique déjà à Boghé où une banque islamique s’est implantée sur place. Précision : selon les préceptes de l’islam, le Coran prohibe tout particulièrement le riba. Cette forme d’intérêt date de l’époque pré-islamique et a un fonctionnement tout particulier : en cas de défaut de paiement de l’emprunteur, celui-ci doit rembourser au prêteur le double de son emprunt initial, en guise de sanction du non-paiement. Cet intérêt est donc largement favorable au prêteur et peut mettre l’emprunteur dans des difficultés considérables. À l’époque du prophète, le développement du riba créait des situations de quasi-esclavage des emprunteurs n’ayant pu rembourser. C’est cette forme inique d’intérêt que le prophète visait en tout premier lieu à l’interdire, c’est-à-dire, ainsi que l’établit le Coran, le riba. Cela dit, notons que cette réunion a été l’occasion pour les agriculteurs d’interpeler le ministre sur toutes leurs préoccupations du moment.

Source  :  Le Quotidien de Nouakchott le 07/06/2012

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