La Direction régionale de la sureté nationale de Nouakchott s’est déclarée inquiète des propos rendus publics par l’Observatoire mauritanien des droits de l’homme, concernant les évènements de l’ISERI.
En revanche elle cite, dans une déclaration parue ce vendredi 16 mars 2012 dont une copie est parvenue à Alakhbar, »qu’aucun journaliste n’a été intimidé et aucun étudiant n’a été aussi l’objet de torture ».Et selon la déclaration de la direction de sureté nationale, le président de l’observatoire qui est lui-même journaliste, a été durant toutes ces manifestations avec les journalistes et photographes qui couvraient les faits. La déclaration souligne par conséquent que les autorités sécuritaires se sentent choquée par la couverture « non fiable » des dégâts causés par les manifestants, tels que le saccage des véhicules, les actes de vandalisme, les barricades installées dans le milieu des routes, empêchant les voitures de rouler, et les pneus brulés dans les quartiers.
S’agissant de l’étudiant Oumar Ould Mahmoud, il a été arrêté suite des jets de pierres sur les para-brises des véhicules, évoque la déclaration. Qui par la suite, souligne qu’il a été placé en garde à vue sur des principes juridiques , dans les locaux de la direction de la sureté. « L’étudiant a été bien traité et il était souvent à côté des éléments de la police » cite le document.
Ce qui est contradictoire à ce qu’a révélé l’observatoire » que l’étudiant a été menotté et torturé dans l’un des commissariat de police de Nouakchott.
La direction de la police affirme dans l’un des paragraphes de sa déclaration, n’avoir intimidé aucun journaliste ni l’empêchant de faire son travail, dans les normes que lui accorde la loi.
Source : Al Akhbar le 16/03/2012
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