La marche programmée de l’opposition sème la panique dans les rangs du pouvoir. C’est ainsi qu’une sorte d’état d’urgence a été proclamé dans les différents moughataa de Nouakchott.
Plusieurs ministres, accompagnés par des parlementaires, ont tenu des réunions simultanément dans les différents moughataa de la capitale.Le plan de démobilisation prévoit entre autre d’occuper les populations dans des réunions de quartiers. Il est même question de distribuer du poisson comme au temps de la campagne présidentielle d’Aziz.
D’autre part la police devrait contribuer en mettant sur pied des points de contrôle de complaisance et en laissant libres accès à la circulation en vue de créer d’énormes embouteillages. Les minibus transportant les manifestants seraient particulièrement visés.
Il semble en fin que la mesure extrême d’interdire la marche n’est pas encore complètement exclue. On hésite encore à trancher. On continue à évaluer le poids des conséquences d’une interdiction face à celui des conséquences d’une autorisation. La sortie du dilemme n’est pas aussi facile.
Source : Taqadoumy le 11/03/2012
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