«La police a perquisitionné des maisons hier entre 20 et 21 heures et arrêté des filles qui seraient soi-disant des militantes ; oui nous sommes militantes pour réclamer nos droits. Et si la police continue ses arrestations barbares, nous serons prêts à arracher nos droits, a déclaré Ba Fatimata, membre du syndicat d’étudiants SNEM.
«La police est même venue me chercher chez-nous, mais ne m’a pas trouvée, a-t-elle confié à Alakhbar en marge d’un sit-in des mères des étudiantes détenues dans le commissariat du Ksar I. Et Ba Fatimata de déplorer le fait qu’ «être étudiant est devenu un crime.»
Et une autres étudiante d’ajouter : «Hier vers 21 heures et quelques, des éléments des la police ont perquisitionné des domiciles et arrêté Anthiata Diagana et Coumbis. Ce n’est pas normal ; nous sommes des étudiants. Nous ne sommes ni des criminels ni des terroristes pour qu’on nous chasse. Par contre, nous usons notre droit le plus absolu, celui de grève. Si cependant les étudiants mauritaniens n’ont plus ce droit, que les autorités nous le disent. Là, on saura alors que nous ne sommes pas dans un Etat de droit. J’espère d’ailleurs qu’elles auront assez de place pour accueillir tous les étudiants mauritaniens dans leurs commissariat ».
Source : Al Akhbar le 16/02/2012
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