Arrestation et détention des étudiantes : La torture refait-elle surface en Mauritanie ?!

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Un père s’insurge contre l’arrestation de sa petite fille et ses deux copines, arrêtées et placées en détention, qui sont en train d’être «torturées».Et une militante de droits humains dénonce les actes de tortures perpétrées sur les trois étudiantes placées en détention, les arrestations «arbitraires» d’un reporter journaliste et d’un jeune activiste du 25 février.

Ainsi va la Mauritanie depuis quelques jours…
Selon des sources concordantes, les étudiantes de l’université de Nouakchott arrêtées lors des dernières manifestations estudiantines et placées en détention dans les locaux des différents commissariats de la capitale mauritanienne feraient présentement l’objet de tortures de la part des éléments de la police. Si l’on en croit les dires de Bâ Bocar Amadou, sa fille, Kadiata Bâ, étudiante en 3ème année de Droit à l’Université de Nouakchott, a été arrêtée avec deux autres étudiantes alors qu’elles ne prenaient pas part aux manifestations des étudiants. Car a-t-il défendu bec et ongles que Kadiata et ses deux copines de la faculté étaient en train de regagner leur différente demeure familiale. Arrêtées ainsi elles ont été conduites dans les commissariats, y sont jusqu’à présents et font l’objet d’actes de torture. «De passage au commissariat de Dar Naïm, où sa fille est mise en détention, j’ai été témoin des tortures ruelles qu’elle est en train de subir entre les mains des éléments de ce commissariat. Je suis choqué et indigné par la détention des filles dans des conditions suspectes», s’est insurgé le sieur Bâ. Il a ainsi appelé à la libération immédiate de sa petite fille et ses deux camarades. «Je n’ai jamais vu un tel manque d’égard pour des étudiants et que dans les pires des circonstances d’agitations universitaires, un tel traitement n’a jamais été réservé à des filles», s’est-il encore insurgé.
AFCF dénonce les arrestations et les actes de torture
Ayant appris les informations faisaient cas d’arrestations du journaliste du Quotidien de Nouakchott, Dialtabé et du militant du 25 février, Ahmed Ould Boudah ainsi que les actes de tortures perpétrées sur les étudiantes, Aminetou Mint El Moctar, la présidente de l’AFCF (Association des femmes chefs de famille) est venue personnellement dans les locaux de la Rédaction du quotidien «Le Rénovateur» pour dénoncer de vives voix les deux arrestations et les actes de tortues des trois étudiantes.

Camara Mamady

Source  :  Le Rénovateur le 15/02/2012

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