La politique sectaire du président mauritanien a semé la zizanie dans le pays, et pour étouffer cette situation, Mohamed Ould Abdel Aziz se porte défenseur de la communauté « blanche » de Mauritanie contre un ennemi étranger, en l’occurrence le Mali. Et ce, en utilisant l’administration de l’université de Nouakchott qui a encouragé les événements « racistes » à l’Université, selon le député de Tawassoul, Saleck Ould Sidi Mahmoud.
«C’est dans ce contexte, et pour apporter une dose ethnique à un éventuel conflit avec le Mali, que des accusations ait été formulées contre des étudiants et le coordinateur de TPMN, Abdoul Birane Wane, de profaner le drapeau national et de vouloir incendier l’université de Nouakchott. Pourtant, à Kaédi (dans le sud de la Mauritanie), le palais de justice a été incendié par des manifestants de TPMN et personne à l’époque n’a levé le petit doigt. Pourtant, le palais de justice symbolise plus l’Etat que l’université», a confié le député à Alakhbar.
Mohamed Ould Abdel Aziz, «essaie ainsi de répéter le même scénario de son prédécesseur, Maaouiya Ould Taya qui, dans la même situation, avait déclenché les événements de 89 entre la Mauritanie et le Sénégal», a estimé le député.
Source : Noor Info le 09/02/2012
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