ALAKHBAR (Nouakchott) – «Nous sommes fautifs, en tant que sénégalais, pour ce qui s’est passé», a confié, à Alakhbar, le ministre sénégalais de l’Economie maritime, à propos de l’incident qui a opposé, vendredi 13 janvier, les gardes-côtier mauritaniens à 24 pêcheurs sénégalais lesquels opéraient «illégalement» dans les eaux mauritaniennes.
Pour le sort desdits pêcheurs, arrêtés ou blessés, Khouraïchi Thiam a informé: «Nous sommes en train de négocier au niveau du ministère de la justice ; cela ne relève pas du ministère de la pêche»
Le ministre sénégalais a, cependant, regretté : «On avait trouvé, à plusieurs reprises, une solution favorable aux pêcheurs sénégalais. Mais, chaque fois que nous sortions d’une situation avec une solution, des pêcheurs venaient faire de la pêche illégale, de la pêche illicite ; les mauritaniens ont fini par se révolter. Ils sont fâchés contre nous -même s’ils n’ont pas touché à la licence elle-même : c’est toujours le nombre de 300- ce qui fait qu’ils ont réduit la durée du temps d’octroi de la licence : au lieu de trois mois, ça était remmené à deux».»
«Je pense que pour le délai de deux mois, qui nous a été accordé, c’est pour voir s’il y aura un changement de comportement. Si le changement est obtenu, nous pourrons avoir des délais de six mois voire un an pour pêcher en Mauritanie, ce qui va se négocier pendant la période des deux mois», a-t-il souhaité.
Vendredi 13 janvier, une patrouille de la gendarmerie maritime mauritanienne avait ouvert le feu, sur quatre pêcheurs sénégalais opérant, sans licence de pêchant, dans les eaux mauritaniennes à hauteur de NDiago.
Source: Alakhbar
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