L’opposant mauritanien Moustapha Ould Limam Chafi vient de perdre son père, ce vendredi 6 janvier 2012. Il y a quelques jours seulement, sa famille, qui voulait se rendre au chevet du malade, accusait les autorités mauritaniennes de lui avoir refusé des visas d’entrée dans leur pays d’origine. Une version contredite par le ministère mauritanien des Affaires étrangères.
L’homme politique, qui est aussi conseiller du président Blaise Compaoré, affirme, dans une interview accordée ce 6 janvier 2012 à un organe panafricain, qu’il se trouve à Ouagadougou. Dans un récent entretien avec kassataya.com, il avait rejeté en bloc les accusations portées par les autorités mauritaniennes contre sa personne, s’en prenant ouvertement à la gestion du président Abdel Aziz de la Mauritanie.. Le décès de son père intervient alors qu’il est visé par un mandat d’arrêt international lancé par la justice de son pays «pour appui financier au terrorisme, coopération avec des chefs terroristes et soutien matériel à des réseaux terroristes dans le Sahel». Que va donc décider Nouakchott? Accorder une dérogation à l’opposant et sa famille pour leur permettre de s’incliner sur la dépouille du défunt? Lui-même qui ne rate pas une occasion pour critiquer ouvertement la politique de l’actuel chef d’Etat mauritanien osera t-il retourner dans son pays si un sauf-conduit lui était accordé? Plusieurs interrogations qui restent pour l’instant sans réponse.
L’homme politique, qui est aussi conseiller du président Blaise Compaoré, affirme, dans une interview accordée ce 6 janvier 2012 à un organe panafricain, qu’il se trouve à Ouagadougou. Dans un récent entretien avec kassataya.com, il avait rejeté en bloc les accusations portées par les autorités mauritaniennes contre sa personne, s’en prenant ouvertement à la gestion du président Abdel Aziz de la Mauritanie.. Le décès de son père intervient alors qu’il est visé par un mandat d’arrêt international lancé par la justice de son pays «pour appui financier au terrorisme, coopération avec des chefs terroristes et soutien matériel à des réseaux terroristes dans le Sahel». Que va donc décider Nouakchott? Accorder une dérogation à l’opposant et sa famille pour leur permettre de s’incliner sur la dépouille du défunt? Lui-même qui ne rate pas une occasion pour critiquer ouvertement la politique de l’actuel chef d’Etat mauritanien osera t-il retourner dans son pays si un sauf-conduit lui était accordé? Plusieurs interrogations qui restent pour l’instant sans réponse.
Source: Fasozine
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