Les autorités mauritaniennes « tolèrent » des activités de trafic du carburant, depuis le Sahara Occidental et l’Algérie.
Une situation qui rend les prix « considérablement moins chers au nord du pays », selon une ONG de protection des consommateurs.
Le phénomène de « la contrebande tolérée » relève d’une politique contradictoire dans le domaine de l’énergie. Ainsi, le litre du diésel trafiqué est négocié à 260 UM, à Al-Assma (100 Km au nord de Nouakchott) alors que son prix officiel sur l’étendu du territoire mauritanien est 327 UM. Les deux prix sont « incomparables », avertit l’Association Mauritanienne de Défense des Consommateurs dans une note d’information transmise à Alakhbar.
Le carburant issu de ce commerce parallèle est publiquement distribué « en stations de services, ce qui constitue une flagrante violation des lois », estime l’association soulignant que l’Etat, dans ces conditions, s’apprête aussi à « abandonner progressivement » le soutien aux prix des hydrocarbures (44 UM/Litre).
Selon l’association, les autorités « tolèrent dans quelques zones ce qu’elles répriment à Nouakchott et aux grandes villes ». Il s’agit, à en croire l’ONG, de « monopoliser la contrebande. »
Source : Al Akhbar le 15/12/2011
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