Le Parti Mauritanien pour la Justice et la Démocratie (PMJD) a attaqué, vivement, les récentes déclarations du président d’IRA (Initiative pour la Résurgence d’un mouvement Abolitionniste) en Mauritanie, Biram Ould Dah Ould Abeid,
appelant « à la lutte pacifique» qualifiant cette « sortie » d’expression d’un désespoir et de « comportements caractériels et instables » de l’homme.
Dans un communiqué signé par le président du PMJD, le parti juge que Biram Ould Abeid, cherche, par une telle démarche à « soigner son image » mais qu’il ne peut réussir un tel objectif qu’en « revenant à la raison et en demandant pardon au peuple mauritanien, parce que par ses crimes, il ne pourra jamais atteindre un millième de la popularité du leader national Messaoud Ould Boulkheir, devenu le père de tous les mauritaniens, refusant l’injustice et œuvrant pour la construction d’une Mauritanie pluriethnique, forte par sa diversité et consciente de son appartenance islamique et arabo-africaine ».
Et le PMJD de poursuivre dans ce communiqué :
« Dans l’une de ses sorties théâtrales, Biram Ould Abeidy a déclaré que le moment « est venu pour une participation efficiente à l’effort de lutte contre l’injustice et l’oppression, en s’orientant vers l’exhibition globale de tous les crimes pour une justice contribuant à la paix et compensant les victimes », ajoutant que le slogan de son organisation est : « La prédisposition à mourir pour la justice et l’égalité mais il n’est pas logique de tuer pour réaliser la justice ».
Ces déclarations surviennent après le constat de désespoir qui gagne cet individu d’avoir échoué dans sa tentative de provoquer une guerre civile entre les différentes composantes du peuple mauritanien, alors qu’il n’a épargné aucun effort, au cours des deux dernières années pour arriver à un objectif aussi vil et attentatoire aux intérêts de la Nation. Allant même jusqu’à mettre en péril la quiétude de paisibles citoyens, en pénétrant dans leurs maisons au motif de vouloir libérer les serviteurs », dans une atmosphère de passivité des pouvoirs publics. De tels comportements ont fini par provoquer une crise sociale dont les principales victimes furent ceux que Biram prétend défendre, alors qu’il a simplement provoqué la perte de leur travail, sans qu’il leur soit proposé une solution de rechange. Son comportement offensif a continué de la sorte jusqu’au jour où il a reçu une sévère correction, au cours de l’incident du Commissariat du Ksar, qui l’a remis à sa véritable place et lui a rappelé que la violence ne produit que la violence.
Biram a découvert, sur le tard, que des expressions comme « tribus de berbères », et la propension à chercher une confrontation entre Arabes et Négro-africains ne lui permettront pas d’attirer la compassion des lobbies sionistes qui lui donnent les ordres.
L’appel lancé par Biram aux dirigeants des services de sécurité et de l’Armée pour contribuer à la découverte de la vérité par la réouverture du dossier du passif humanitaire, et la recherche de ceux qui sont impliqués dans ce qu’il qualifie de « génocide » ne peut être qualifié que de « danse d’un coq égorgé », parce qu’il n’a pas eu d’oreilles consentantes de la part de ceux qu’il a voulu prendre par les sentiments et cherche maintenant à revenir à ceux qu’il a accusé d’être derrière des assassinats pour leur demander d’appliquer la justice ! Il est même allé jusqu’à dire qu’il y a « des officiers Maures qui ont refusé de tuer, d’autres parmi les haratines qui ont fait de même alors que certains de leurs collègues Négro-africains sont impliqués dans ces crimes », précisant que la situation ne sera claire que le jour où « l’on lèvera le voile sur ces évènements douloureux de l’histoire de la Mauritanie ».
De qui Biram cherche-t-il à se moquer ? Avec de telles déclarations, il cherche à créer de nouvelles superficies pour le crime, après l’avoir circonscrit à une seule communauté. Et pour qu’il continue à jouer le rôle de celui qui ment jusqu’à ce qu’on prête foi à ses mensonges, Ould Abeidy a créé de toutes pièces ce qu’il a qualifié de « tentative d’assassinat orchestrée par des proches du président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz. Une idée saugrenue dont la genèse se trouve dans son esprit malade. Il s’illusionne en voulant faire croire que la Mauritanie est cette Afrique du sud du temps de l’Apartheid. Et la preuve à cela, c’est quand il s’exclame : « vous ne nous pousserez pas à la violence ou à porter les armes, et tous les complots n’auront d’effets qu’à nous renforcer dans la non violence de notre action » ! Depuis quand Biram veille-t-il à la paix sociale et à la tranquillité des citoyens ? N’a-t-il pas attaqué de paisibles familles dans leurs maisons, attaqué, en plein jour, un commissariat, au prétexte de vouloir appliquer la loi, comme si on était dans une jungle ?
Enfin, Biram doit comprendre que le changement de son discours chauviniste, en ce moment, pour se lancer dans l’action politique, ne jouera pas en sa faveur et ne lui apportera que déceptions sur déceptions, pas même les voix de sa famille restreinte. La mémoire collective est très forte pour se rappeler de tout le mal qu’il a dit de nos ulémas, allant même jusqu’à dire qu’il « urinera sur leurs têtes », nous rappelant ainsi, de manière biologique, d’où il vient, et combien de familles il a laissé dans le dénuement total avec ses fanfaronnades désespérantes.
Pour que Biram se repentisse et corrige ses fautes, il doit présenter ses excuses au peuple mauritanien, et revienne dans le giron de l’action politique de ceux qui ont conscience de l’intérêt supérieur du pays.
PMJD
Pour le Bureau Exécutif :
Le président : Mahmoudi Ould Saïboutt
Source : Tahalil Hebdo le 05/12/2011
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