Mariage Gay déjoué par la police à Nouakchott

Les limiers du CSPJ ont interrompu un mariage gay dans le quartier périphérique de Mechrou, au nord ouest de la Capitale.

Informés mercredi 17 novembre au soir des festivités qui battaient leur plein, le chef de la P.J Didi et ses hommes ont fait sauter les portes d’une maison d’où s’échappaient des claquements de mains et les sons d’une musique endiablée.

Toute une assemblée de « Gorjigüen «  était là, dansant le « Jaguar  » et presqu’en transe pour célébrer le mariage de leur « copine «  Brahim, maquillée et toute de voile vêtue comme une vraie mariée et son « mari «  Alwa.

Au nombre de 13, les Gorjigüen ont été tous conduits à la police. Caquetant comme des pies, ils rouspétaient contre la police qu’ils accuseront d’avoir gâché leur fête. Les deux nouveaux « mariés «  étaient, pour leur part, très tristes pour n’avoir pas consommé leur nuit de noces. Selon la police très imprégnée du milieu, parmi les Gorjigüen arrêtés, des pontes avec pignon sur rue, certains possédant leur propre boutique de luxe et des relations jusqu’au sommet de la sphère.

Avec l’arrivée de ce contingent de Gorjigüen, le CSPJ s’était transformé en une véritable fête foraine, avec les défilés de bolides conduits par des amazones informées de l’arrestation de leurs amis, au milieu d’un véritable défilé de ripailles où tout y passa, des eaux minérales glacées aux poulets rôtis. Jeudi 18 novembre, tous les Gorjigüen sont déferrés au Parquet de la République, avec dans leur sillage une flopée de dames de la haute société et des traînées de parfum de luxe dans les allées du Palais de justice. Après interrogatoire, le Procureur de la République orienta sa petite clientèle vers le juge d’instruction du 5ème cabinet. Entre deux déhanchements et balancements féminins des bras, les Gorjigüen ne cachaient pas leur indignation. Beaucoup de curieux au Palais, indignés par le spectacle, en ont appelé à l’application de la Chari’a.

Si ailleurs, certains pays commencent à légiférer sur le mariage gay et à vouloir l’introduire dans la législation internationale, dans les pays islamiques comme la Mauritanie, il est pratiquement impossible que ce genre de pratique puisse voir jour, selon un magistrat qui a requis l’anonymat. (Affaire à suivre).

Abou Cissé

Source  :  L’Authentique le 01/12/2011

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