évoquant des « vexations » de la part des services de sécurité.
Le secrétaire exécutif chargé des Affaires politiques au sein de l’Union pour la République (UPR), parti au pouvoir en Mauritanie, a mis en doute les déclarations de deux partis d’opposition évoquant diverses « vexations » de la part des services de sécurité.
Pour Mohamed Mahmoud Ould Jaavar, le cas évoqué par le vice-président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), le député Ould Ematt, « empêché de rendre visite au prisonnier Ould Dadde », et les déclarations d’une mission de l’Union des forces de progrès (UFP) faisant cas de « provocations » de la part de la gendarmerie de Barkéol, relèvent de « surenchères » de la part de partis d’oppositions, dont le haut responsable de l’UPR n’a, cependant pas citer les noms.
Ould Jaavar, qui s’exprimait lors une conférence de presse dans la nuit du vendredi, a ajouté que si les partis d’oppositions « acceptent de respecter les procédures, ils ne subiront aucune vexation de la part d’un pouvoir dont l’objectif est, justement, d’œuvrer pour l’élargissement des libertés publiques et individuelles et à l’ancrage de la démocratie », selon ses propos.
Répondant à une question sur la « légitimité du parlement après la fin de son mandat, Ould Jaavar a déclaré que la situation actuelle est « le résultat d’un ajournement des élections sur demande de l’opposition » et d’une volonté du pouvoir de permettre à tous de participer au prochain scrutin. Le responsable de l’UPR a aussi brandi comme argument fort en faveur de la prorogation du mandat des députés, la décision prise par le Conseil Constitutionnel allant dans ce sens.
Source : Sahara Media le 18/11/2011
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