La France estime que M. Lémine Ould Dadde, ancien commissaire mauritanien aux droits de l’Homme, à l’action humanitaire et à la société civile, emprisonné depuis le 20 septembre 2010, doit bénéficier de toutes les garanties d’un procès juste et équitable, a affirmé mercredi à Paris, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.
S’exprimant lors d’un point de presse, M. Valero a indiqué que son pays suivait attentivement la situation de l’ancien commissaire mauritanien aux droits de l’Homme qui avait brutalement été destitué de son poste le 26 août 2010 avant d’être incarcéré.
« Notre ambassade à Nouakchott est en contact régulier avec sa famille, en particulier avec son épouse, citoyenne française, et veille à ce que celle-ci puisse exercer son droit de visite », a poursuivi le porte-parole du Quai d’Orsay.
La Cour d’appel de Nouakchott vient de rejeter la demande de liberté provisoire de M. Ould Dadde qui est poursuivi par la justice officiellement pour « malversations financières » sur la base d’un rapport de l’inspection générale d’Etat.
Une pétition en ligne a été lancée récemment par des Mauritaniens qui considèrent que les poursuites engagées contre l’ancien commissaire aux droits de l’Homme sont politiques.
Source : PANA le 05/10/2011
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Note de KASSATAYA :
Les questions et les réponses lors du point de presse :
« Q – La cour d’appel en Mauritanie a rejeté l’appel de Mohamed Lemine
Ould Dadde, ancien commissaire aux droits de l’Homme, qui reste en
prison. Quelle est la position de la France ?
R – La France suit attentivement la situation de M. Lémine Ould Dadde,
ancien commissaire mauritanien aux droits de l’Homme, à l’action
humanitaire et à la société civile qui a été destitué le 26 août 2010 et
incarcéré le 20 septembre.
M. Lémine Ould Dadde doit pouvoir bénéficier de toutes les garanties de
procédure ainsi que d’un procès juste et équitable.
Notre ambassade à Nouakchott est en contact régulier avec sa famille, en
particulier avec son épouse, citoyenne française, et veille à ce que
celle-ci puisse exercer son droit de visite ».