« A la prison des femmes de Sebkha, se sont des gardes hommes qui continuent de veiller sur les femmes prisonnières ». Et ce, »malgré les critiques acerbes des Ulémas et des organisations des droits de l’homme », nous apprend l’hebdomadaire Le Calame.
« A cause de la forte chaleur, les femmes sont obligées souvent de rester avec un simple slip ou une mince couverture pour cacher leur nudité ». Cela n’empêche « les gardes entrent et sortent à n’importe quelle heure de la journée et de la nuit dans les chambres, sans aucun égard pour leur intimité », ajoute l’hebdomadaire.
Et selon le Calame, « il règne même une franche connivence entre les geôliers et leurs détenues pour ne pas déranger les esprits ». Et « l’espace est réduit dans les lieux, la chaleur suffocante, en l’absence de tout système d’aération ».
« Les parents et proches des prisonnières qui assistent à cette promiscuité malsaine entre les gardes et les prisonnières, s’offusquent de la situation », témoigne le Calame et l’hebdomadaire de rappeler qu »il faut dire que le calvaire des femmes prisonnières n’a pas encore suffisamment fouetté les consciences pour que du sérieux soit apporté sur ce plan »
Le Calame cite d’ailleurs par le nom six lieux. Chacune constituait une prison de ces femmes avant quelles soient déplacées vers l’autre. Ce déplacement en permanence est justifié par le fait que ‘l’Etat en mauvais payeur change souvent de domicile quand les propriétaires las de récupérer leur loyer mettent leurs protégés dehors »
A rappeler que le Comité International de la Croix-Rouge (CICR), dans un sommaire de ses activités semestrielles parvenu à Alakhbar, déclare qu’il effectue « des visites périodiques à caractère strictement humanitaire aux détenus dans les prisons et autres lieux de privation de liberté » pour « améliorer les conditions de détention et le traitement des détenus ».
Source : Al Akhbar le 04/10/2011
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