Mahmoud Ahmadinejad à Nouakchott: Du nucléaire, pourquoi pas ?

En marge de sa visite d’une demi-journée à Nouakchott, les président iranien et mauritanien ont évoqué l’avenir nucléaire civil mauritanien, et quelques questions de géopolitique.

A peine six heures de temps. C’est le temps qu’aura passé le président iranien Mahmoud Ahmadinajad à Nouakchott, ce dimanche 25 septembre.

Et c’est dans ce laps de temps qu’Ahmadinajad au nom de l’Iran, s’est engagé à transférer le savoir-faire perse dans le domaine technologique et industriel en Mauritanie, dans la perspective d’un «renforcement des infrastructures mauritaniennes». Dans ce sens, une commission mixte des deux parties devrait voir le jour prochainement.

Des «gisements importants» d’uranium ont été découverts il y a deux ans, dans les zones de Bir Nar et Bir Mogrein, localités de l’extrême nord du pays, situées à plus de 1 000 km de Nouakchott. La compagnie française AREVA a eu l’autorisation pour l’acheminement, vers cette zone, d’équipement logistique et la supervision des opérations de prospection.

«Si cela devait aboutir, la Mauritanie aurait alors largement les moyens structurels de son développement; et elle aurait assez d’électricité pour en exporter dans la sous-région éventuellement» s’enthousiasme un jeune cadre de la SOMELEC, la compagnie nationale d’électricité.

Mohamed Ould Abdel Aziz a exprimé sa «satisfaction de la coopération de la république islamique iranienne avec l’Agence internationale de l’énergie atomique» et a rappelé le droit des pays membres du traité de non-prolifération nucléaire à l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire.

De la géopolitique arabe

Après l’esquisse optimiste de cette perspective nucléaire, il a été question entre Mohamed Ould Abdel Aziz et Ahmadinajad, des «positions communes sur la scène internationale».
Les deux parties réclament un «nouvel ordre international basé sur l’égalité et le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes» disent-ils à travers un communiqué distribué à la presse.

Les deux présidents auraient discuté de l’évolution récente des printemps arabes. Ils ont affirmé le droit des peuples à vivre dans «la liberté et le développement». «Il est triste que des dirigeants aient de si mauvaises relations avec leur peuple et qu’ils finissent de cette manière. Et il est décevant de voir que certains dirigeants sont si éloignés de leur peuple, que pour atteindre un certain degré de liberté ce peuple soit obligé de traduire ses dirigeants en justice!» expliquait le mois passé le président iranien à une chaîne anglaise.

Source  :  Noor Info le 25/09/2011

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