Le Forum, tenu du 06 au 08 septembre 2011 à Nouakchott et auquel ont participé d’éminents experts du Maroc, de l’Algérie, le Sénégal et le Niger, a grandement contribué à jeter la lumière sur l’évolution de
celui des partenaires au développement, la problématique relation OSC/Etat,
Pourtant
Cette stratégie est fondée sur l’idée d’une Société Civile égalitariste et respectueuse de la démocratie, de l’Etat de droit, garantissant une répartition équitable des ressources en tenant compte des conditions de vie des plus vulnérables.
En dépit de toutes les démarches entreprises par les OSC (ONG) pour leur implication dans la vie socio économique du pays, les résultats restent limités en raison des problèmes vécus par cette Société.
Cependant, les OSC (ONG) mauritaniennes qui ont enregistré des résultats remarquables sont souvent stigmatisées, bafouées et parfois délibérément exclues, par les responsables de l’Etat, des rencontres nationales et mondiales qui les concernent au premier plan. Cette situation paradoxale fait perdre au pays des opportunités considérables au moment où les pays de la zone ne cessent de l’impliquer au plus grand profit des pays respectifs.
Pour pallier à ce dysfonctionnement déplorable, il incombe à l’Etat de penser et créer une structure institutionnelle adéquate d’appui à la société civile, de prendre des mesures réglementaires d’accompagnement des structures minières et de développement dans l’ensemble des études et notamment environnementales et socio économiques et de redynamiser les structures d’un appui financier et technique conséquent et non symbolique, permettant un réel développement social qui doit incessamment changer le paradigme des partenaires, corriger leurs pratiques souvent introverties pour offrir les opportunités de l’accès transparent et solvable aux financements qui leur sont, en principe, octroyés.
Mais bien qu’elles jouent un rôle remarquable dans l’éveil citoyen et l’ancrage de la démocratie, le progrès économique, culturel et social, les OSC et les ONG sont souvent stigmatisées, humiliées et parfois sciemment évincées par les cadres et responsables de l’Etat des rencontres tant nationales qu’internationales traitant des problèmes qui les concernent au premier chef.
C’est pourquoi, dans le cadre de la collaboration entre
– la nécessité de garantir une véritable participation de
– un réel accompagnement et un vrai renforcement des capacités des OSC à même de leur permettre de contribuer comme il se doit à l’ancrage de la démocratie et au développement du pays.
– la transparence dans l’utilisation de tous les fonds destinés aux projets de développement qui nécessite l’implication des ONG.
– la relation entre
– un partenariat constructif qui évite la fâcheuse tendance de paternalisme de l’administration publique
– convenir de procédures et mécanismes institutionnels simples mais innovants qui favoriseraient la collaboration.
A l’endroit de
– la révision des schémas classiques jusqu’ici utilisés pour l’aide au développement afin d’une meilleure contribution aux stratégies de développement souhaité par le pays
– miser sur des modèles de partenariat qui impliqueraient davantage
En somme l’essentiel est que la loi cadre régissant les ONG soit adoptée et que l’ensemble des recommandations concernant l’implication de
C’est seulement à ces conditions que nous pourrons envisager une participation réelle et judicieuse d’une participation efficiente de
Boumouzouna
Source : ONG AFE /Conseil des ONG Nationale d’appui au Développement Economique et Social (CONADES)
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