Après un jeudi noir, les grandes places européennes poursuivent leur dévissage. A Paris, le CAC 40 lâche 3,43%.
La Bourse de Paris s’enfonçait dans la matinée de vendredi 19 août, les valeurs bancaires et celles les plus sensibles à la conjoncture économique étant de nouveau très chahutées à cause des craintes de récession aux Etats-Unis et de doutes sur les capacités des banques à se financer.
A 9h49, l’indice CAC 40 lâchait 3,43%, perdant 102,93 points et repassant sous le seuil des 3.000 points à 2.974,54 points.
Le secteur bancaire, après sa dégringolade de la veille, connaissait un début de séance très difficile, BNP Paribas abandonnant 3,77% à 32,95 euros, Société Générale 3,33% à 20,87 euros, et Crédit Agricole 2,22% à 6,09 euros.
Les doutes sur la capacité des banques européennes à se refinancer continuaient de peser très lourdement sur les échanges.
« La crise des finances publiques implique que les politiques budgétaires vont être durablement restrictives dans la (presque) totalité des pays membres de la zone euro », soulignent les analystes d’Aurel BGC.
« Elle engendre un risque de durcissement des conditions de financement de marché, mais aussi bancaires. De l’ampleur de ce dernier mouvement dépendront la durée et la gravité du ralentissement de l’activité économique« , jugent-ils.
Source : AFP et Le Nouvel Observateur le 19/08/2011
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