Rien ne va plus dans les rangs de la majorité qui perd un à un ses grands mammouths politiques dont le prochain serait, selon des sources généralement bien informées, le député d’Atar, Me Sidi Mohamed Ould Maham,
qui n’est plus, depuis un certain temps, en odeur de bonne sainteté avec le président de la république, non plus avec l’UPR.
Au cas où ce malaise politique en arriverait à une éventuelle inévitable rupture, les seules puissantes formations politiques capables d’accueillir le député mécontent sont incontestablement El Wiam de Boideil Ould Houmeid selon l’hypothèse forte et Tawassoul de Mohamed Jemil Mansour selon l’hypothèse basse.
Mais ces deux partis qui n’interfèrent pas dans le jeu politique, ni dans les convictions de leurs membres, laissant les choses aller selon la volonté politique d’ensemble, accepteront-ils de présenter Ould Maham à leur députation à Atar pour les prochaines élections législatives et municipales ?
Une chose à laquelle, le plus illustre des soutiens du mouvement de la rectification d’août 2008 et grand meneur du bataillon de la majorité pour la même période tiendrait fermement par décider un parachutage sûr et sans regret.
A titre de rappel, notons que Me Sidi Mohamed Ould Maham avait éré élu le 29 septembre 2008 président de la Haute Cour de Justice (HCJ) formée à l’époque, pour juger le président renversé par coup d’Etat.
Source : Le Véridique le 14/07/2011