Cheikhna ould Nenni et Ali ould Dewla candidats à la députation

Les premiers soutiens du président Mohamed ould Abdel Aziz se retournent contrent contre son parti.

En effet selon des sources concordantes et bien informées nombreux sont ceux qui ont été parmi les premiers soutiens de Ould Abdel Aziz qui ont été marginalisés par l’UPR et ont décidé de prendre leur courage à deux mains et faire face à cette structure.

Parmi ceux là on avance le nom de l’ancien consul à Dakar et ancien Directeur Général de l’Agence Mauritanienne de l’Information Cheikhna Ould Nenni. Il est presque certain que Cheikhna Ould Nenni se présentera à la députation au niveau de Nouakchott. « Dans tous les cas, je suis candidat soit au nom de l’UPR si ce dernier l’accepterait, soit au nom d’un autre parti sinon en indépendant » aurait il avancé à ses interlocuteurs.

On sait que cet homme est l’un des premiers soutiens du général Mohamed Ould Abdel Aziz lors de son coup d’état le 08 aout 2008 mais qu’il a été lâché par ce dernier comme d’ailleurs de nombreux autres soutiens.

Ould Nenni qui est financièrement solide et jouit d’une bonne assise populaire est quasi certain de remporter un siège au futur parlement. Cheikhna ould Nenni n’est pas le seul soutien d’Aziz militant de l’UPR à vouloir se présenter aux prochaines législatives.

En effet Ali ould Dewla riche homme d’affaires originaire de l’Inchiri qui s’est illustré dans les différentes campagnes de Mohamed ould Abdel Aziz et qui est marginalisé par l’UPR a également fait entendre sa volonté de briguer un mandat pour les prochaines législatives. Cet homme qui n’a ménagé aucun effort pour faire réussir Aziz à la présidentielle de 2009 et a débloquer d’importants moyens financiers pour l’implantation de l’UPR n’en peut plus de se voir mis en quarantaine par le parti de Aziz. « il sera candidat si l’UPR ne le présente pas » un proche de Ali. Selon les connaisseurs de la région de l’Inchiri est sûr de siéger au sein de l’hémicycle.

A ce rythme là les gros soutiens du président Aziz finiront par le quitter avant la fin de son mandat et certains vont même jusqu’à prédire d’un scénario semblable à celui qu’avait vécu l’ancien président Sidi Ould Cheikh Abdallahi.

Source  :  Le Véridique le 02/07/2011

 

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