L’ancien policier des émirats Ahmed Ould bah s’est dit victime d’injustice, du moment qu’il a été licencié alors qu’il était au chevet de son fils souffrant d’une maladie grave dans un hôpital des Emirats Arabes Unis.
Dans une lettre qu’il a adressée au ministre de l’intérieur, Ould Bah a affirmé avoir adressé une demande de congé, avec documents hospitaliers et certificats médicaux joints, pour pouvoir soigner son enfant. A sa grande surprise, Ould Bah a reçu comme seule réponse une décision, de licenciement stipulant que son employeur n’a plus besoin de ses services.
Ould Bah a dans une lettre, dont une copie est parvenue à l’ANI, passé en revue les péripéties son problème, dont nous publions, en substance, le contenu :
« J’ai l’honneur faire connaître à l’opinion publique mauritanienne ma situation humanitaire ayant conduit à mon licenciement arbitraire de mon emploi de policiers aux Emirats Arabes Unis, après 26 ans de loyaux services et qui eut comme conséquence la rupture du traitement de mon fils souffrant d’une maladie grave et chronique.
J’accompagnais mon fils Mohamed Nagi né le 15-12-2003, lequel souffre d’une paralysie du cerveau entraînant chez lui une faiblesse de l’organisme. Une situation qui requiert ma présence, en permanence, à son chevet.
C’est ainsi que j’ai eu à adresser une demande de congé d’une année, avec documents hospitaliers et certificats médicaux joints, pour pouvoir soigner mon enfant. A ma grande surprise, je reçois comme seule réponse une décision, de licenciement.
J’ai travaillé aux EAU comme policier depuis le 27-2-1985 durant lesquels j’ai rendu de loyaux services, comme en témoigne l’appréciation « très bien », dont mention est faite dans le document prononçant ma libération le 5-10-2010.
Je considère que je suis victime d’une injustice, qui est à la fois un crime contre ma personne et contre mon enfant malade. Il s’agit d’une violation flagrante de la réglementation du travail. D’autant plus que cela signifie un mépris, de la part des autorités des EAU, des droits de la main d’œuvre étrangère et leur manque de considération pour les droits humains. Cette main d’œuvre qui a largement contribué à l’évolution économique de ce pays et à sa sécurité.
Considérant ce qui a été dit plus haut, je soumets cette question à l’opinion nationale dans le but de l’édifier su ce cas d’injustice flagrante dont mon pauvre fils e moi-même sommes victimes ».
Ahmed Ould Bah
Tel : 76555536
Source: ANI