L’association de chirurgiens dentistes de Mauritanie vient d’achever une formation à l’intention de ses adhérents.
Cette Session de formation, organisée en collaboration avec l’association tunisienne d’étude et de recherche en implantologie et le centre hospitalier et universitaire de Sousse s’est déroulée en trois modules (avril et juillet 2010 et mai 2011). La formation était dispensée par une équipe de chirurgiens dentistes tunisiens. La cérémonie de remise d’attestation aux participants marquant la fin de cette formation s’est déroulée, ce dimanche 22 mai, à Nouakchott, sous la présidence du secrétaire général du ministère de la santé, en présence d’un parterre d’invités.
Les objectifs de cette formation en implantologie est, explique Dr Kane Mahmoud, président de l’association, « de permettre aux dentistes mauritaniens d’acquérir une nouvelle technique prothétique chirurgicale et de permettre aux patients mauritaniens de se faire traiter sur place ». Le DR Kane Mahmoud s’est félicité de la tenue de ces trois modules qui permettront aux dentistes mauritaniens d’acquérir de nouvelles techniques ;
Le président de la commission d’organisation, Dr Mohamed Abdellahi Ould M’Bareck a félicité tous les participants pour leur assiduité avant d’adresser ses vifs remerciements à la délégation tunisienne pour l’effort consenti dans la formation de 25 médecins.
La formation continue est un, de l’avis Chadli Bekrouch, chef de la délégation tunisienne « élément moteur et essentiel de la promotion de la médecine dentaire ». C’est dans cette optique que les tunisiens sont disposés à aider leurs confrères mauritaniens dans le domaine du développement des sciences techniques pour être au diapason dans la thérapeutique européenne et maghrébine.
Il espère la création d’une faculté de médecine dentaire sous peu en Mauritanie, en laissant entendre que « l’évolution est conditionnée par la recherche universitaire dans chaque pays »
Chadli Bekrouch indiquera que les tunisiens restent solidaire pour réaliser cet objectif avant de plaider « pour une harmonisation thérapeutique dans le Maghreb ». Ce cours d’enseignement post universitaire s’est déroulé, dit-il de façon spontanée et fraternelle. »
Source : lecalame.info le 22/05/2011
