Une bande de «dakhal-chi», (verses quelque chose), sème la terreur à Neteg, une récente banlieue de Nouakchott considérée par beaucoup de gens, comme l’un des plus grands repaires des bandits de grands chemins.
Dès la tombée de la nuit, il est alors risqué de vadrouiller dans certains endroits de ce quartier.
Un jeune ressortissant malien, qui venait juste de s’installer dans cette banlieue, a été agressé, vendredi dernier, lorsqu’il est tombé entre les mains de trois bandits, armés de couteaux. L’agression a eu lieu vers 21 heures. Les bandits en question ont menacé le malien de rester tranquille avant de lui ordonner de vider ses poches s’il tenait à sa peau. Glacé de peur, le malheureux jeune homme, s’était alors vu obligé de se plier à leurs injonctions sans se montrer la moindre résistance. C’est ainsi que les malfaiteurs ont vite profité de cette occasion pour le délester d’une somme de 70.000 UM en plus de ses deux téléphones portables. Après avoir accompli leur forfait, les malfaiteurs en question ont pris aussitôt le large, emportant avec eux, leur butin. C’est après la fuite de ceux-ci que la victime d’une agression, qui avait pourtant eu des sueurs froides, a osé crier «aux voleurs»! Mais en vain. Il se trouvait que les agresseurs ont déjà pris la poudre d’escampette. Ne sachant pas du tout où donner de la tête, la «pauvre» victime d’une agression, est alors rentrée bredouille chez elle après avoir insulté copieusement ces malfrats. Notons qu’un gosse, âgé à peine 12 ans, a été agressé, dimanche dernier à Sebkha. Cette agression, qui a eu lieu, aux environs de 22 heures, est intervenue au moment où la maman du gosse a envoyé celui-ci à la boutique du coin pour qu’il lui achète du sucre. L’enfant fut intercepté au cours de son chemin par un jeune homme, qui le délesta d’un billet de deux mille ouguiyas que sa mère lui avait remis. Le voleur a pris la fuite sans que personne n’arrive à l’identifier. Ce genre de vol illustre, tout simplement, que les malfaiteurs, qui exercent leur «besogne» indésirable à n’importe quelle heure et à n’importe quel endroit, n’épargnent rien, même les pièces de monnaie sonnantes et trébuchantes, font partie de leur cible.
Balla LY
Source : Le Rénovateur le 17/05/2011