Le parti « Hatem » a décidé de geler sa qualité de membre de la coalition des partis de la majorité au pouvoir, et déclaré son soutien aux revendications des travailleurs mauritaniens.
Le parti, que préside le député Ould Hanenna, a également prôné le dialogue politique et social comme solution aux problèmes du pays, condamnant toute forme de recours à la violence.
Ces positions ont exprimé par cette formation politique, dimanche, à l’issue des travaux de son conseil permanent.
Dans une déclaration rendue publique dimanche, le conseil permanent du PMUC a expliqué les motivations de cette décision.
Ce communiqué met en exergue la déception née de l’incapacité des acteurs politiques (majorité et opposition) de dépasser leurs divergences en faveur d’un dialogue national pour éviter au pays les débordements et les crises, dont les prémices sont déjà perceptibles.
Le parti a également exprimé son attachement à ses positions exprimées à travers une approche récente intitulées « Pour éviter le pire » qui, de son avis prend en compte, de façon globale, l’ensemble des défis auxquels le pays est confronté, déplorant l’attitude adoptée par le gouvernement face à cet ensemble de problèmes.
Le PMUC a exprimé sa solidarité avec les travailleurs, notamment avec leurs revendications urgentes relatives à l’augmentation des salaires pour faire face à la hausse des prix.
Ila en outre soutenu les aspirations des jeunes à l’emploi et à une vie meilleure et condamné toutes les formes de la répression visant la volonté des citoyens de s’exprimer et de manifester pacifiquement.
Par ailleurs, le parti Hatem a souligné que le terrorisme, l’immigration clandestine et le trafic d’armes et des drogues constituent des menaces réelles qui continuent à peser sur la sécurité du pays, estimant que la lutte contre ces fléaux requiert une stratégie concertée mettant l’intérêt du pays au dessus de toute autre considération
Source: ANI