Assurément la question du transfert de l’université islamique de Nouakchott vers Aioun (à lest du pays) suscite un grand débat et est en passe de devenir une affaire nationale. En effet, tous les acteurs de la scène nationale s’en mêlent désormais.
La question divise l’opinion entre ceux qui soutiennent le transfert et ceux qui défendent son maintien à Nouakchott.
Les premiers évoquent comme argument la nécessité de décentraliser les services de l’Etat et de décongestionner la capitale. Ils soutiennent également la nécessité de créer des infrastructures à l’intérieur du pays au nom de l’équilibre régional. Enfin, ils expliquent que le transfert de cette université à Aioun s’explique du fait que cette dernière est située entre les deux plus grandes villes du pays à savoir Néma et Kiffa. Les autres avancent comme arguments qu’une université d’une si grande importance, devrait se situer nécessairement à Nouakchott la capitale qui est relativement bien située par rapport à l’ensemble des wilayas du pays. Cet argument doit être pris en considération par les autorités qui doivent veiller à ce que cette université demeure à Nouakchott quitte à créer d’autres instituts ou centres à l’intérieur du pays. L’implantation de l’université islamique à Nouakchott lui donnera davantage de crédibilité.
Haiba
Souce : Le Véridique le 23/04/2011