CIPROCHIMIE ET CIE A DU PLOMB DANS LES AILES, A QUI LA FAUTE

En mars de l’année 2010, on en parlait encore dans nos colonnes sous le titre « »Le Chairman de Ciprochimie et Cie rompt le silence : « Trop, c’est trop » !

 

CIPROCHIMIE, une société d’industrie agro chimique de la place, agréée par décret 75066, pour la fabrication et la commercialisation des détergents en poudre, liquides, et des insecticides agricoles et ménagers, n’est pas au mieux de sa forme.

Première industrie privée dans l’histoire de la MAURITANIE crée en 1975, la société a du plomb dans les ailes. Et pour cause, malgré qu’elle soit la seule société à capitaux 100 % Mauritaniens spécialisée dans la fabrication des pesticides agricoles et ménagers, elle ne semble pas bénéficier de l’attention des pouvoirs publics de par ses démembrements compétents. Toute vérité n’est pas bonne à dire, mais HADYA KAOU DIAGANA, PDG de la société, ne compte pas aller du dos de la cuillère pour dénoncer cette situation calamiteuse qui menace son industrie. Motif de son ras-le-bol, le manque de sérieux dans l’attribution des marchés publics de l’Etat, surtout ceux du ministère du développement rural pour lesquels il a toujours soumissionné mais a toujours été mis out, pointant du doigt le manque de transparence dans les procédures d’attribution. Dans le cadre des campagnes agricoles annuelles, Ciprochimie a été exclu des marchés importants du développement rural durant les années 2002-2008, alors que ses soumissions sont les moins disantes.
L’homme n’est pas n’importe qui dans le milieu des affaires. Vice-président de la chambre du commerce depuis 6 ans, membre du Bureau Exécutif du patronat, membre de la fédération des industries et mines de Mauritanie, médailler d’honneur en 1969 et Chevalier de l’ordre du mérite national en 1971, HADYA KAOU DIAGANA refuse de taire le tort que l’on porte à sa société par des attributions irrégulières des marchés publics du ministère du développement rural à des sociétés cartables.
Le PDG de Ciprochimie s’étonne ! Alors même que les donateurs incitent les autorités au ministère de développement rural à acheter directement à la société, les agents chargés de l’évaluation des marchés s’arrangent toujours par des manœuvres pour contourner cela.

Son entretien est à lire dans nos prochaines éditions.

Moussa DIOP

Source  :  Le Quotidien de Nouakchott le 14/03/2011

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