Les parlementaires de la majorité, ont mis en garde, dimanche, contre la tendance à « projeter le cas de la Tunisie ou celui de l’Egypte sur la Mauritanie, estimant que le pays a sa « spécificité ».
Les parlementaires qui s’exprimaient au cours d’un point de presse organisé à l’assemblée nationale, on estimé que « le mouvement de la jeunesse arabe ayant éclaté dans plusieurs pays, a commencé en Mauritanie avec le programme électoral du président Aziz.
Par rapport au du dialogue politique, les parlementaires qu’il n’est plus question de se référer à l’accord « révolu » de Dakar. « Beaucoup de données ont changé depuis la signature de cet accord, notamment a configuration de la classe politique », a souligné le député Sid’Ahmed Ould Ahmed président du groupe de la majorité au sein de l’assemblée nationale.
En outre, ces élus, on appelé les mauritaniens à faire preuve de plus de solidarité et d’unité pour faire face aux multiples défis auxquels est confrontée la Mauritanie.
Evoquant la question de la manifestation de la place des blocs rouges, ils ont mentionné qu’ils reconnaissent le droit de manifester et et s’exprimer garantis par la constitution, avant de dire leur « disponibilité au dialogue avec les jeunes ».
Par ailleurs, les parlementaires ont estimé que depuis les deux dernières années en Mauritanie, des reformes importantes ont été engagées dans tous les domaines et qu’il convient de donner le temps nécessaire pour le parachèvement de ces reformes. « Surtout qu’il existe chez nos décideurs une volonté réelle de changement », a mentionné le sénateur cheikh Ould Mohamed Znagui.
Source : ANI le 27/02/2011
