UPR : Communiqué

L’Union Pour la République suit avec un vif intérêt la situation explosive qui prévaut en République sœur arabe égyptienne.

 

Cette situation inquiétante nous offre l’occasion d’appeler toutes les forces vives de ce cher pays, pouvoir et opposition, partis politiques, organisations de la société civile, syndicats, étudiants et masses populaires, à prendre objectivement conscience de la gravité de cette situation et à prendre garde de tout ce qui est de nature à faire basculer ce pays frère dans le cycle de la violence et du désordre sécuritaire. Ces forces vives doivent saisir cette opportunité historique particulière pour poser les fondements d’un avenir meilleur dans lequel les composantes du peuple égyptien, dans toutes leurs diversités, vivent dans une ère de progrès, de prospérité, d’égalité et de justice. Ces forces vives doivent également restées vigilantes afin de déjouer toutes les tentatives visant à saborder la position civilisationelle et stratégique de la République arabe égyptienne ainsi que son rôle historique.

Nous invitons également tous les pôles politiques nationaux, arabes et africains, de la majorité ou de l’opposition à cesser leur interventionnisme injustifié dans les affaires internes égyptiennes et à s’éloigner de la surenchère politique tendancieuse en exploitant les douleurs et les peines des frères égyptiens, à des fins inavouées.

Nous nous étonnons des déclarations proférées par les leaders de l’opposition mauritanienne et leurs porte-voix, faisant le parallélisme entre notre pays et d’autres Etats aux situations différentes. Dans une vaine tentative d’abuser l’opinion publique nationale, ces forces de l’opposition tantôt s’approprient les conflits politiques clonés, tantôt pleurnichent sur les résultats des consultations électorales, ou encore dénoncent cyniquement les acquis et réalisations de notre société. A chaque fois, ces machinations machiavéliques se retournent contre eux et provoquent leur suicide politique.

La démence politique pousse certains à oublier que le vieillissement politique est une maladie incurable qui ronge les dirigeants des partis de l’opposition, en particulier ceux qui sont des résidus des régimes de la gabegie, de la mal gouvernance et du gaspillage des ressources nationales. Ces mêmes dirigeants qui refusent obstinément depuis une vingtaine d’années, à céder leur place à la tête de leur formation, faisant ainsi fi des principes de l’alternance et usurpent grossièrement les rêves de la jeunesse. Empêchant ainsi le renouvellement de cette classe politique qui a montré ses limites à proposer un projet de société fiable qui puisse obtenir l’adhésion du peuple mauritanien.

Il est temps qu’une telle opposition tire les enseignements qui s’imposent de la situation remarquable de la Mauritanie ; une situation caractérisée par des élections présidentielles, législatives démocratiques transparentes et crédibles ; une situation caractérisée par la liberté de presse, les libertés individuelles et collectives, par l’accélération du rythme de croissance et du développement des infrastructures de base, l’amélioration qualitative des services publics, ainsi que le soin croissant accordé aux couches les moins favorisées ; une situation où le peuple s’est choisi préalablement la voie à suivre, un peuple qui ne prête aucune oreille attentive à ceux qui tentent en vain, de torpiller ses acquis et de le ramener à la case de départ.

Le Bureau Exécutif de l’UPR

Nouakchott, le 31 Janvier 2011




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