Au cours d’une conférence de presse qu’il a animé ce matin à l’hôtel El Emaira, le sénateur Youssouf Sylla, entouré de deux élus de l’UDP et de deux membres du Secrétariat exécutif chargé des conflits au sein de cette formation politique, venus l’écouter de vive voix a déclaré: «Ce qu’a dit WikiLeaks ne repose sur rien et n’engage que WikiLeaks. Pour moi je n’ai rien dit, je n’ai rencontre personne de l’ambassade d’Israël.»
Et d’ajouter: «Nous étions dans une période complexe en 2008 et 2009 où j’avais été le premier à condamner de façon virulente le coup d’Etat que j’ai combattu tant ici qu’à l’étranger parce que je défendais un Etat démocratique, la légalité constitution et j’ai même été frappé par la police pour cela. Mais maintenant la légalité est revenue, nous sommes dans un nouveau contexte avec un président élu et le passé est dépassé. Moi, je ne lâcherai pas le président Mohamed Ould Abdel Aziz parce qu’il a été élu démocratiquement. Même les partis de l’opposition de rapproche du président et certains rejoignent la majorité. Dans une interview accordée un journal de la place, le président de la république a répondu sur les documents de Wikileaks et je suis satisfait de ce qu’il a dit.»
Au sujet de sa suspension par le parti UDP, le sénateur Youssouf Sylla précise: «Ils ont pris cette décision parce qu’ils n’ont pas pu me joindre. C’est donc une décision hâtive car on devait m’entendre avant, étant absent. Je suis à l’UDP depuis 2010 et il s’agit d’évènements qu’on prétend et qui se sont passés en 2009. Comme je me suis mis à la disposition du parti qui mène son enquête, je considère que c’est un incident de parcours et je reste confiant quant aux conclusions de cette enquête.»
ANI