Comment ressusciter un climat de sécurité et de quiétude dans les régions touristiques de la Mauritanie à l’image de l’Adrar ? La question est au centre d’un séminaire ouvert vendredi à Atar.
Une rencontre organisée par le gouvernement mauritanien au profit des guides, opérateurs et autres acteurs du secteur.
Y sont également présents des représentants des tours opérateurs français qui ont décidé de passer outre les consignes de sécurité de leur gouvernement en reprenant la destination Mauritanie, pourtant déconseillée par le ministère français des affaires étrangères.
A l’ouverture de la rencontre, le ministre mauritanien du tourisme Bemba Ould Daramane, a réitéré la détermination des autorités de son pays à mettre les moyens nécessaires au service de la sécurité partout en Mauritanie.
Le ministre a salué la présence des opérateurs français qui ont repris le chemin de la Mauritanie.
La Mauritanie, le Niger et le Mali, sont inscrits sur une liste rouge par le Quai d’Orsay, entendez par-là le ministère français des affaires étrangères, du fait des enlèvements et assassinats souvent imputés à Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI). Sur les 8 otages que la France compte actuellement dans le monde, 5 sont au nord du Mali aux mains d’Al Qaeda. Les 3 autres sont en Afghanistan aux mains des talibans.
Source : Sahara Media le 13/11/2010