La Mauritanie signe un Accord sur les frontières maritimes avec cinq pays

La Mauritanie a signé un accord, sous l’égide de la Norvège, avec le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Guinée, et le Sénégal, pour fixer leurs zones maritimes, potentiellement riches en pétrole et gaz.

Cet accord vise à éviter toute contestation future, génératrice de conflits, entre voisins, et de privilégier des solutions concertées.

A l’initiative de la Norvège, le Mali, le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Guinée, la Mauritanie et le Sénégal se sont engagés à coopérer entre eux pour déterminer les limites de leurs plateaux continentaux.

Ils bénéficieront pour ce faire de l’expertise et de l’aide financière de la Norvège.

Les six pays devront soumettre au plus tard début 2012 leurs propositions aux Nations unies, conformément à la convention sur le droit de la mer de 1982, pour l’extension de leur plateau continental au-delà de la zone des 200 milles nautiques (370 km).

Ils pourront le faire soit individuellement soit ensemble.

Enjeu énergetique

Cette région est présumé riche en pétrole et en gaz. José Brito, ministre des Affaires étrangères de l’archipel du Cap-Vert, qui compte sur les potentialités de ses vastes zones maritimes, a vanté cet exemple de coopération sur un sujet donnant lieu à des convoitises et qui n’est pas « un dossier pacifique « .

« La question de la division se posera peut-être après, mais pas dans cette phase-là. Le fait de travailler ensemble devrait faciliter des futures négociations », a t-il estimé.

Erik Solheim, ministre de l’Environnement et du Développement international de la Norvège a souligné que la fixation de limites acceptées mutuellement devait permettre de réduire les risques de conflits entre ces pays dans une région vulnérable et marquée par des conflits.

Quelques Etats africains s’opposent sur la délimitation de leurs frontières maritimes, comme la République démocratique du Congo et l’Angola.

La RDC, dont l’espace maritime est comprimé entre les provinces angolaises de Zaïre et Cabinda, ne produit ainsi que 25. 000 barils de pétrole par jour, avec peu de puits en mer, alors que l’Angola se dispute avec le Nigeria la place de premier producteur de brut africain.

Source: Canalrim

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