Sept salariés d’Areva et Satom enlevés à leur domicile à Arlit

Par Ph. Perdrix et la rédaction web

Sept personnes travaillant pour les sociétés françaises Areva et Satom ont été enlevées dans la nuit de mercredi à jeudi à Arlit, au Niger.

 

Joint par Jeune Afrique, Areva a confirmé l’information. « Nous déplorons l’enlèvement de deux salariés et cinq sous-traitants [travaillant pour la société française Satom, NDLR]. »

Les deux salariés d’Areva sont de nationalité française. Concernant Satom, trois sont également français, les deux autres ne sont pas de nationalité nigérienne.

Selon toute vraisemblance, les sept personnes ont été enlevées à leur domicile à Arlit dans la nuit de mercredi à jeudi. L’information émane d’une source nigérienne confirmée par Areva.
« Il n’est pas exclu qu’Al-Qaïda au Maghreb islamique ait gagné des sympathies au sein de la population nigérienne dans la région », ajoute la source nigérienne.

Joint la semaine dernière pour aborder la question de la sécurité de ses salariés, Areva déclarait « avoir mis en place des systèmes de sécurité depuis plusieurs années du fait de la rébellion touarègue ». « 80 % de l’insécurité consiste à avoir de bonnes informations et à respecter les bonnes règles de comportement », expliquait Gaëtan Halna du Fretay, le responsable de la protection des personnes du groupe.

Areva emploie 2 500 personnes au Niger, dont une centaine d’expatriés, en majorité français.

Jusqu’alors, les dispositions prises concernaient essentiellement le déplacement du personnel entre Arlit et les deux mines de Caminak et Somaïr, situées à quelques kilomètres, la sécurité des convois étant placée sous escorte militaire.

Le Français Michel Germaneau, qui est mort aux mains d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en juillet, avait été enlevé au Niger au mois d’avril.

Source: Jeune Afrique

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