Le chef de file de l’opposition et président du Rfd Ahmed Ould Daddah a récemment confié au journal « L’opinion éclairée », qu’il n y a pas de motif véritable à continuer à faire des reproches à la France, appelant à « nous intéresser d’abord à nous-mêmes et à nous faire le jugement de nos propres reproches ».
« Si les autres constatent qu’ils peuvent tirer profit de quiconque, pour des insuffisances que ce dernier présente, ou de mettre à contribution une occasion, ils en useront à tout prix, qu’il s’agisse de la France, des Etats-Unis ou d’autres pays » a dit Ould Daddah.
Le chef de file de l’opposition a souligné aussi, qu’à son avis, la France est un Etat important pour la Mauritanie, avec lequel il est utile de développer des liens de coopération, indiquant que beaucoup des fonctionnaires mauritaniens parlent le français, que les relations commerciales entre les deux pays sont anciennes et continues ; ajoutant que l’intérêt de Paris l’oblige aussi à entretenir d’excellentes relations dans la sous-région.
Ould Daddah a indiqué qu’il est l’un des derniers leaders des forces de l’opposition à reconnaitre Mohamed Ould Abdel Aziz comme Président de la République, faisant part de ses réserves de principe de parler des résultats des élections et des conditions dans lesquelles celles-ci se sont déroulées.
« J’ai pensé qu’il est inutile de persister sur cette position à un moment où le pays est confronté à des défis sécuritaires énormes et dangereux, à des relations régionales tendues, à une situation sociale et économique peu satisfaisante ; l’essentiel étant de réaliser une sorte d’accalmie entre les acteurs politiques » a-t-il dit, signalant qu’il ne veut pas de la part de Ould Abdel Aziz des remerciements ou des strapontins pour cette prise de position, qu’il dit ne pas avoir fait sienne pour plaire à l’homme fort de Nouakchott, mais uniquement parce qu’il est convaincu qu’elle sert efficacemment « l’ intérêt suprême du pays.
La-nation via GPS