Le « pseudo terroriste français » français Frédéric Jean Salvi (Ali) dénonce les affabulations des médias

« Le stupéfiant parcours d’un Franc-Comtois recherché pour terrorisme

publié le 19.08.2010 04h00
En 2000, il fournissait la fac de sport de Besançon en cannabis. Dix ans plus tard, la police indonésienne le suspecte d’avoir aidé un groupe terroriste lié à Al-Qaïda à préparer des attentats.

Il, c’est Frédéric Salvi, un Pontissalien de 32 ans, aujourd’hui recherché par Interpol. Début août, la police lance plusieurs raids dans l’île de Java contre des individus suspectés de préparer des attentats à Jakarta. Cinq suspects sont interpellés. Des explosifs sont saisis ainsi qu’une voiture qui appartiendrait à un certain Frédéric Salvi. Ce Français est passé entre les mailles du filet et a vraisemblablement quitté l’archipel. Les enquêteurs sont persuadés que son véhicule était prêté aux suspects. Ils cherchent aujourd’hui à savoir s’il « devait être utilisé comme voiture piégée ». Renseignement pris auprès des autorités françaises, l’homme en fuite n’était pas un inconnu. Dans le milieu des années 2000, sa conversion à l’Islam était d’autant moins passée inaperçue qu’il fréquentait la mouvance intégriste et professait un islam radical à Pontarlier sa ville natale. Le Pontissalien n’a pas attendu la trentaine pour faire parler de lui. Dans ces mêmes colonnes, début février 2001, nous évoquions déjà l’étrange dérive de cet étudiant en sports de l’UFR-Staps de Besançon. Pendant plusieurs mois, il avait fait la navette dans le Jura Suisse pour alimenter en cannabis les folles soirées universitaires. Un kilo, puis 4 puis 6 et enfin 14 kilos d’herbe revendus dans la capitale comtoise. Le 31 janvier 2001 devant le tribunal de Besançon, il était jugé avec 16 autres jeunes, tous sportifs et plutôt « biens sous tous rapports », prévenus de trafic à des degrés divers. Considéré comme la tête de réseau, il écopait de 2 ans et 8 mois de prison ferme, la plus lourde peine. Son implication présumée dans un réseau terroriste laisse pantois son ancien avocat. « Il n’avait pas mais vraiment pas le profil, si tant est qu’il y en ait un », assure Me Jérôme Pichoff « A l’époque c’était un garçon d’une famille honorable du haut Doubs, un étudiant insouciant et festif qui pensait surtout à s’amuser et à faire le malin avec ses potes. Ce qui l’a malheureusement conduit dans l’engrenage du cannabis.» Un trafic qui commençait à lui rapporter gros et à le faire rêver de voyage. Un rêve brisé par la réalité de la prison où il a manifestement découvert d’autres horizons. C’est derrière les hauts murs sans doute qu’il rencontre l’Islam et décide de se convertir. A sa sortie fin 2001, il regagne Pontarlier et commence à fréquenter la mosquée où il cherche à imposer des vues radicales. Beaucoup trop au goût des anciens et des habitués qui finissent par l’écarter du lieu de culte. L’étudiant prend le large à partir de 2004 avec des retours épisodiques dans la région. L’Égypte où il serait allé apprendre l’arabe et approfondir sa connaissance du Coran et le Maroc d’où est originaire sa compagne. Enfin l’Indonésie ces dernières années où il séjourne, entre autre, dans un collège religieux pour finir par côtoyer les membres présumés d’un réseau local d’Al-Qaïda. Aujourd’hui, le voyage continue pour Frédéric Salvi mais, dans le collimateur d’Interpol, il sera assurément semé d’embuches.

http://www.leprogres.fr/fr/region/le…errorisme.html »

« Enquête – Frédéric Jean Salvi, combattant perdu de l’islam

Alban Traquet, avec Antoine Kowalski 18/08/10 à 12h14
Soupçonné de préparation d’attentats à Djakarta, ce jeune trentenaire vient d’échapper à un important coup de filet antiterroriste en Indonésie. Activement recherché, Salvi est présenté comme un « militant extrémiste » par les autorités françaises.
Il est soupçonné d’avoir préparé des attentats à Djakarta avec des militants d’al-Qaida, et il est activement recherché par les autorités indonésiennes et , françaises, aidées d’Interpol. Son nom : Frédéric Jean Salvi, jeune homme de 31 ans né à Pontarlier (Doubs), converti à l’islam, dont le pseudonyme est Ali. « Nos homologues de la police française nous ont informés […] que c’était un militant extrémiste en France », a indiqué hier le chef de la lutte antiterroriste au ministère indonésien de la Sécurité, Ansyaad Mbai.
La police locale a remonté la trace de Salvi lors de raids antiterroristes effectués dans l’ouest de l’île de Java le 7 août. Au cours de cette opération, cinq suspects ont été arrêtés. Des substances explosives ont été saisies dans un atelier clandestin de fabrication de bombes, ainsi qu’un véhicule appartenant apparemment à Salvi. « Il a aidé les terroristes en leur prêtant sa voiture, affirme Mbai. Nous enquêtons pour savoir si la voiture devait être utilisée comme voiture piégée. » Ces arrestations coïncident avec celle du prédicateur islamiste Abou Bakar Bachir, la semaine dernière, sous l’accusation de financer et d’entraîner des extrémistes liés à la nébuleuse al-Qaida, qui prépareraient une série d’attentats dans la capitale indonésienne.
« Dominateur et violent »

Selon nos informations, Frédéric Jean Salvi se serait converti à l’islam il y a un peu plus d’une dizaine d’années, en prison, à Besançon (où il purgeait une peine pour faits de délinquance), auprès d’un groupe radical. A sa sortie, au début des années 2000, il tente d’investir le lieu de culte musulman de Pontarlier. « C’est un grand blond, il était dominateur et violent », nous raconte un ancien responsable d’une association cultuelle locale, qui l’a connu et souhaite garder l’anonymat. « Il est arrivé avec une bande de jeunes dont il était le meneur. Ils voulaient faire la prière et le prêche mais n’avaient ni les connaissances ni les compétences. En fait, il était radical dans sa façon de vouloir s’imposer au sein de notre lieu de culte. » Un responsable actuel du lieu de culte tempère ce portrait rouge vif. Pour lui, c’était « un gars calme, plutôt intelligent et instruit. Il ne travaillait pas mais il lisait beaucoup ».
Pourtant, le comportement de Salvi entraîne de vives frictions et aboutit à sa brutale mise à l’écart. « Toute la communauté était contre lui, poursuit un témoin. Nous avons décidé de l’exclure physiquement pour protéger la mosquée et notre religion, qui est une religion de paix, de partage et de tolérance. »
On perd sa trace une première fois fin 2004. Selon le témoignage d’un dirigeant du centre cultuel musulman de Pontarlier, Salvi serait retourné à Besançon avant de rejoindre l’Egypte, « pour apprendre l’arabe ». Il serait revenu dans sa ville d’origine à intervalles réguliers entre 2006 et 2008, où on l’aurait vu avec deux fillettes (les siennes ?) âgées d’une dizaine d’années et voilées.
En 2008, il aurait définitivement quitté la France. Le responsable d’un collège religieux à Bandung, à l’ouest de Java, affirmait hier dans la presse australienne que Salvi avait étudié dans son établissement l’année dernière. Pour le secrétaire du collège, Ace Ahmad Jalaludin, le Français n’était pas considéré comme un radical. En revanche, il confirme que Salvi a bien effectué un séjour d’étude en Egypte avant de rejoindre l’Indonésie. Il affirme également que le jeune homme parlait l’arabe et pouvait comprendre certains versets du Coran.
Aujourd’hui, Salvi continue son parcours de combattant perdu de l’islam, après avoir échappé au coup de filet des autorités indonésiennes. Son nouveau refuge ? Certains pensent qu’il a pu prendre la direction du Maroc, pays d’où viendrait son épouse.

http://www.francesoir.fr/faits-divers-justice/la-famille-de-frederic-salvi-recherche-pour-terrorisme-en-plein-desarroi.10000 »

Et s’ensuit ensuite l’étonnement et la stupeur de Frederic Jean Salvi ( Ali ) :

بسم الله الرحمن الرحيم«
Au Nom d’Allah, le Clement le Tres-Misericordieux
Louanges à Allah, et Il me suffit.

Que diriez vous si un beau jour vous découvrez que vous faites la une des journaux, et que vous êtes accusé de complot terroriste …?
C’est ma petite histoire que je viens vous raconter ici, et vous allez comprendre pourquoi inchaAllah.

Je m’appelle Ali, Salvi Frederic … et je suis, selon les médias : activement recherché pour participation à la préparation d’attentat terroriste en Indonésie ; et ceci pour le compte d’alqaida, bien sur …

J’ai appris tout cela hier, le 24 août 2010 en regardant les nouvelles sur le net : plusieurs articles parlaient de moi, et de cette accusation … certains de ces articles datent de plusieurs jours, presque une semaine

Je vais raconter ici en résumé ce dont il est question :
Où se passe l’histoire ? … en Indonésie : j’ai vécu avec ma famille en Indonésie, jusqu’au mois d’avril passé (j’ai passé un peu plus d’un an en Indonésie, mais en fait presque trois ans en Malaisie et Indonésie alternativement )

Où est le problème ? … les médias disent que les autorités indonésiennes auraient fait un « coup de filet » dans les « milieux radicaux », et auraient découvert des explosifs et autres objets indiquant la préparation d’un attentat – sans doute à la voiture piégée- et qu’une voiture aurait été retrouvée à cet endroit : cette voiture n’est autre que « ma voiture », enfin elle était à moi lorsque je vivais en Indonésie, je l’ai revendue à un frère que je connaissais (qui a dit l’utiliser pour les besoins d’une école primaire islamique.)

Les conclusions des autorités : c’est que j’aurais aidé un soit disant groupe terroriste, et que j’aurai donné ma voiture pour qu’elle serve à préparer un attentat.
La partie qui est vraie donc : c’est que j’étais bien en Indonésie, et que la voiture qui a été retrouvée (j’ai vu une photo dans la presse) est bien mon ancienne voiture…Quant aux accusations : elles ne sont que calomnies…
Ensuite, ils brodent une petite histoire autour de cela , en prétendant que j’aurais « échappé de justesse » au coup de filet du 7 août en fuyant vers le Maroc…En réalité, j’étais au Maroc depuis avril, ce qui n’a rien à voir avec le dit-coup de filet…

Ils prétendent aussi que je suis « activement recherché » par la police indonésienne et interpole en France : et ceci n’est autre qu’une énorme blague de plus, car les autorités savent très bien où je suis, et ceci pour plusieurs raisons : quand on quitte l’Indonésie, il nous faut un « permis de sortie », qui se demande au bureau de l’immigration, à partir de là ils connaissent très bien ma date de départ et mon pays de destination (j’ai été au Maroc directement), et ils prétendent encore qu’ils « pensent » que j’aurais « fui » au Maroc…

De plus pendant mon séjour au Maroc, j’ai eu à faire aux autorités marocaines pour un « contrôle » (genre garde à vue, mais plus souple) qui a duré 3 jours ; à la fin ils m’ont laissé sortir en me disant qu’ils avaient contacté les autorités françaises à mon sujet, qu’il n’y avait rien contre moi, et qu’ils s’excusaient pour le dérangement : donc, les autorités marocaines et françaises savaient très bien où j’étais , ils savaient même que j’allais en Mauritanie, car je le leur ai dit au cours des interrogatoires.

Et enfin, ici en Maurtitanie, j’ai été 3 fois aux bureaux de la Dst mauritanienne, pour les visas et passeports (c’est eux qui s’occupent de ça) : ils sont bien évidemment en contact avec leurs homologues français, auprès desquels ils font des vérifications sur notre identité avant de nous délivrer les visas longue durée…Donc : les autorités mauritaniennes et françaises savent très bien que je suis en Mauritanie, et où je suis exactement ; et ceci ne fait aucun doute.

Question alors : pourquoi disent-ils qu’ils me recherchent activement… ? La réponse pour moi est évidente : pour les besoins de leur « scénario » médiatique…Un terroriste français, ayant participé à préparer des attentats en Indonésie, a pris la fuite de justesse, et est actuellement en « cavale », activement recherché par interpole !…

Cela sonne quand même plus lourd que de dire : on a trouvé en Indonésie des explosifs dans un local, auprès duquel était une voiture, ayant appartenue à un français qui habitait dans cette région avec sa famille, et qui avait quitté l’Indonésie 3 mois auparavant pour le Maroc, et qui habite actuellement en Mauritanie où il étudie avec sa famille.

Avouez qu’il y a une marge entre les deux versions, non ??..et avouez que leur prétention de « recherche active » ne tient pas debout (avec les preuves que j’ai citées)… ! Et quant à leur accusation : ils me considèrent comme membre d’un groupe terroriste ayant voulu préparer un attentat à la voiture piégée, juste parce que mon ancienne voiture (que j’ai vendue depuis plusieurs mois) s’est retrouvée dans un endroit où ils auraient trouvé des explosifs et autres ustensiles servant à préparer un attentat (s’ils ont réellement trouvé ce qu’ils disent…). Est-ce qu’un individu est tenu responsable de tout ce qui peut être fait avec sa voiture, même après l’avoir vendue ??…Est ce que je sais moi, si la personne qui me l’a achetée l’a revendue, ou si elle lui a été volée, ou je ne sais quoi… ?

Voilà donc tout le fondement de leur accusation, un peu léger non ??… pour en arriver à des conclusions aussi lourdes.. !
C’est pour cela qu’il faut enrober tout cela d’un scénario style roman policier pour faire passer le tout …
Pour finir, j’ajoute que leur accusation ne s’arrête pas là… J’ai lu ce matin (mais l’article date de plusieurs jours) qu’ils m’accusaient aussi d’avoir préparé un attentat en 2004 contre l’ambassade d’Indonésie à Paris…(j’apprends par la même occasion l’existence du dit attentat de 2004…)
Voilà mon histoire…je voulais en parler publiquement avant qu’on m’en empêche…

Suite à la publication de cette lettre, je pense aller au consulat français pour prouver par l’acte que je ne suis pas en cavale, ni « activement recherché » (même si les détails que j’ai cités ici suffisent à le prouver)…Et aussi pour affirmer que je suis totalement innocent des faits qui me sont reprochés.
Bien entendu, je me doute bien qu’ils ne vont pas se contenter de mes paroles, et qu’il y aura enquête, et peut-être détention etc… Et c’est la seule raison pour laquelle je n’ai pas déjà été au consulat dès le premièr jour ; je profite encore de quelques instants de tranquillité avec ma famille, mes 3 filles… Avant que n’arrive ce qui arrivera ; et tout ce qui arrivera n’est que selon le décret d’Allah.

Et Allah me suffit, et Il est le Meilleur Protecteur

‘Ali
Nouakchot
Le 25 aout 2010

note ajoutée au 27 août :

Suite a cette lettre, j’ai contacté l’ambassade de France a Nouakchott, qui m’ont affirmé qu’ils n’avait pas connaissance de cette affaire a mon sujet. Puis j’ai contacté interpole par e-mail, sans réponse jusqu’ici… Etrange… Vous avez dit : « recherches actives » …??

note au 28 :

Toujours aucune nouvelle, ni d’interpole, ni d’aucune autorité…

Aujourd’hui, cette lettre est envoyée aux médias en France, et en Indonésie … vont-ils s’empresser de la publier comme ils se sont empressés de publier leurs accusations

infondées…? à suivre … »



Source: islamenfrance

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