Les autorités mauritaniennes avaient annoncé avoir extradé le 16 août « Omar Le Sahraoui » peu après la confirmation en appel, le 11 août, de son jugement à 12 ans de prison assortis de travaux forcés.
« Après mon second jugement, le même jour, des agents mauritaniens m’ont dit que j’allais bientôt rentrer au Mali », a déclaré Omar dans un bref entretien téléphonique avec l’AFP.
Le jour du départ de Nouakchott pour Bamako, « trois d’entre eux m’ont accompagné par avion. Ils m’ont dit que l’affaire était terminée », a-t-il dit, ajoutant: « c’est libre que je suis venu au Mali ».
« Actuellement je me trouve sur le territoire malien », a-t-il déclaré.
« Je n’ai rien à voir avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Moi, je fais des affaires, et si vous vendez quelque chose à quelqu’un qui est d’Aqmi, ça ne veut pas dire que vous êtes d’Aqmi. Je suis un homme d’affaires », a-t-il affirmé.
Il s’exprimait en hassania (dialecte arabe) et ses propos étaient traduits par un de ses cousins, Mohamed.
« Omar le Sahraoui » a été condamné pour l’enlèvement le 29 novembre 2009 de trois Espagnols (Alicia Gamez, Roque Pascual et Albert Vilalta) sur la route reliant Nouakchott à Nouadhibou (nord de la Mauritanie). Alicia Gamez a été libérée en mars, les deux hommes lundi.
Omar a été condamné pour avoir agi « comme » mercenaire d’Aqmi qui l’avait payé pour ces enlèvements. Les trois otages avaient ensuite été remis à Aqmi dans le nord du Mali.
Sa libération était l’une des exigences d’Aqmi pour libérer les deux Espagnols encore détenus.
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