Tchad : Lydie Beassemda, la candidate qui défie les hommes

Lydie Beassemda est la seule femme candidate à la présidentielle du 6 mai. Sa vision repose sur le fédéraliste et la défense des droits des femmes.

Deutsche Welle – Lydie Beassemda, âgée de 57 ans, est au départ une ingénieure en industrie agroalimentaire.

Elle est titulaire d’une maîtrise en sciences naturelles et d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en industries agroalimentaires, en planification territoriale et développement local.

Des diplômes obtenus entre les universités du Tchad, du Niger, du Burkina Faso et l’Université du Québec à Montréal.

Elle fut ministre de la Production, de l’Irrigation et des Equipements agricoles de 2018 à août 2019, avant d’être nommée, en mai 2021, ministre de l’Enseignement supérieur dans le gouvernement de transition, mis en place par le Conseil militaire de transition.

Début en politique

 

Lydie Beassemda a fait ses premiers pas en politique en avril 2010, au côté de son père, Djébaret Julien Beassemda, leader du Parti pour la démocratie et l’indépendance intégrale, le PDI. Un parti qui soutient le fédéralisme et qu’il a fondé en 1997.

« Je me suis engagée en politique pour venir à la rescousse de papa et maman, des leaders engagés politiquement. Je me suis engagée pour donner un coup de main, un souffle à ceux qui étaient là et qui étaient un peu fatigués de continuer la lutte », déclare la candidate au micro de la DW.

« Tout ce qui nous motive, c’est la fédération »

 

Après le décès de son père, en 2018, Lydie Beassemda prend la présidence du PDI dont elle était secrétaire générale depuis 2014. Pour elle, les échéances électorales sont une opportunité pour sa formation politique.

« Ce ne serait pas logique pour nous de ne pas aller à cette élection. Pour nous, c’est une opportunité pour encore parler de la fédération. Tout ce qui nous motive dans tout ce que nous faisons, c’est la fédération. Si nous n’allons pas aux élections, ça veut dire que nous avons capitulé, que nous avons arrêté cette lutte. Chaque fois qu’il y aura une opportunité pour dire que les Tchadiens aspirent à la fédération, nous n’allons pas la manquer. »

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Blaise Dariustone

 

 

Source : Deutsche Welle (Allemagne)

 

 

 

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