Mali : retour de l’ambassadeur d’Algérie à Bamako après cinq mois d’absence.

L’ambassadeur d’Algérie à Bamako a regagné son poste, cinq mois après son rappel suite à la libération par le Mali de membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en échange de la libération d’un otage français d’Aqmi.

 

 L’ambassadeur, Ayadi Noureddine, avait été rappelé en consultation à Alger le 23 février.

A l’époque, le gouvernement algérien avait jugé que la décision du Mali de libérer « des terroristes recherchés par des pays voisins est un développement dangereux pour la sécurité et la stabilité dans la région sahélo-saharienne et sert, objectivement, les intérêts du groupe terroriste aggisant dans la région sous la bannière d’Al-Qaïda ».

Quatre islamistes – deux Algériens, un Burkinabé et un Mauritanien arrêtés en avril 2009 dans le nord du Mali – avaient été libérés fin février par Bamako en échange de la libération peu après par Aqmi de l’otage français Pierre Camatte, enlevé le 26 novembre 2009.

Le retour de l’ambassadeur est considéré comme un signe de décripation par les observateurs au moment où la coordination régionale entre pays du Sahel paraît de plus en plus indispensable contre la branche maghrébine d’Al-Qaïda, qui a revendiqué dimanche la mort d’un autre otage français, Michel Germaneau.

En recevant mardi le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, le président malien Amadou Toumani Touré avait souhaité une meilleure coordination des opérations contre Aqmi.

Bernard Kouchner s’était rendu en Mauritanie, au Mali et au Niger après l’échec d’une opération militaire menée conjointement par la Mauritanie et la France pour tenter de retrouver Michel Germaneau.

Le gouvernement mauritanien affirme que cette opération avait pour seul objectif de prévenir une attaque d’Aqmi sur son territoire, programmée le 28 juillet.

Source  :  AFP via www.gps.mr le 29/07/2010

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