La MAEC : «Le gouvernement espagnol a accepté de transférer cette famille dans le cadre d’une convention liant les deux pays»

Interpellée par le député UFP, M. Cheikhna Ould Sakhaoui, lors de la séance plénière d’hier, dimanche 04 juillet, pour savoir quelles sont les mesures prises par le gouvernement pour préserver l’image et les intérêts de nos ressortissants à l’étranger, notamment une famille mauritanienne résidant en Espagne et qui s’y trouve emprisonnée pour avoir marié sa fille, la ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mme Naha Mint Hamdi Ould Mouknass, a affirmé que le gouvernement espagnol a accepté de transférer cette famille dans le cadre d’une convention liant les deux pays dans ce domaine pour purger le reste de sa peine en Mauritanie et que les procédures de transfert suivent leur cours.

Soulignant que la cause du phénomène de l’islamophobie qui frappe l’Europe et/ou l’Occident sous prétexte de défendre les principes de laïcité et de liberté est imputable en partie aux évènements du 11 septembre 2001 et que ce phénomène s’est rapidement propagé ces derniers temps, la ministre des affaires étrangères indiquera que la famille mauritanienne emprisonnée en Espagne, a écopé d’une peine de la part de la justice espagnole parce qu’elle a fait un acte puni par la loi de ce pays.
Madame la Ministre a également relevé que chaque pays dispose de sa propre législation et l’applique à ses ressortissants tout comme aux étrangers résidant sur son territoire qu’elle soit ou non contraire à leur religion ou à leur us et coutumes, avant d’appeler les mauritaniens résidant à l’étranger à respecter les normes du pays d’accueil.
Mme Naha Mint Hamdi Ould Mouknass a noté que le régime en place œuvre actuellement à préserver et protéger les intérêts des mauritaniens de par le monde.

 

Source: ANI

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