Zones rouges pour voyageurs Français en Mauritanie

Dans sa rubrique « Conseils aux voyageurs », le ministère français des affaires étrangères et européennes estime que la Mauritanie est la seconde cible privilégiée de l’Aqmi après l’Algérie. Concernant le risque terroriste, le Quai d’Orsay écrit :

 

« Le rattachement du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) à la mouvance Al Qaida avec la création d’Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) a sensiblement renforcé la menace terroriste dans la région sahélo-saharienne. Les modes d’action de ce groupe se caractérisent par des attaques contre les forces armées (essentiellement en Mauritanie), des enlèvements et assassinats de ressortissants occidentaux, voire des attentat-suicides.

Si la Mauritanie semble constituer la cible privilégiée d’AQMI après l’Algérie, aucun État de la région n’est épargné : assassinat de 4 touristes français à Aleg le 24 décembre 2007, enlèvement de deux diplomates canadiens à 40 km de Niamey le 14 décembre 2008, enlèvement de 4 touristes européens à la frontière malo-nigérienne le 22 janvier 2009 et assassinat de l’un d’entre eux le 31 mai, assassinat d’un ressortissant américain le 23 juin à Nouakchott, attentat suicide contre l’ambassade de France à Nouakchott le 8 août, enlèvement d’un ressortissant français le 26 novembre dans la région de Ménaka au Mali, enlèvement de 3 Espagnols travaillant pour le compte d’une ONG le 29 novembre sur la route Nouakchott-Nouadhibou et de 2 touristes italiens le 19 décembre près de la frontière malienne.

Dans ce contexte, et dans la mesure où les intérêts et les ressortissants français constituent des cibles identifiées par AQMI, il est formellement déconseillé de se rendre dans les zones indiquées en rouge et de manière générale les consignes de vigilance et de prudence doivent impérativement être respectées.

Il est fortement conseillé aux Français amenés à se rendre en Mauritanie d’être particulièrement vigilants et d’éviter tout voyage ou séjour isolé.

Les régions formellement déconseillées sont indiquées en rouge. Les régions où les déplacements doivent être effectués en groupe et avec la plus grande vigilance sont indiquées en orange. Toute la zone frontalière nord comporte des risques de mines. Seule la piste côtière vers Nouadhibou a été déminée ».

 

 

Source  :  www.canalrim.info  le 04/05/2010

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