Le ministère de la communication et des relations avec le parlement a commencé mercredi à distribuer le premier lot de la nouvelle carte de presse.
Cette nouvelle version de la carte a des caractéristiques dont notamment un numéro caché en plus de la recommandation faite aux autorités civiles et militaires de faciliter la tâche à son titulaire.
M. Mohamed El Moktar Ould Mohamed Lemine, directeur de la presse écrite au ministère de la communication et des relations avec le parlement a, dans une déclaration à l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI), a souligné que le ministre de la communication, M. Hamdy Ould Mahjoub donné des instructions claires aux services relevant du département pour accélérer la mise en œuvre de l’opération après 3 années d’attente et ce, dans le cadre de l’action des pouvoirs publics visant à faciliter la mission des journalistes et leur accès aux sources d’information et leur protection, à favoriser leur protection et à valoriser leur profession.
Le directeur de la presse écrite a ajouté que cette mesure s’inscrit dans la perspective de l’action visant à renforcer la liberté de la presse surtout que nous sommes à moins de 2 semaines de la commémoration de la fête internationale de la liberté de la presse célébrée le 3 mai de chaque année.
Il a précisé que les dossiers qui sont parvenus à la commission de la carte de presse conduite par le secrétaire général du ministère, M. Mohamed Lemine Ould Moulaye Zeine lors de sa première session ont été profondément étudiés et l’avis de la Haute Autorité de la Presse et de l’Audiovisuel (HAPA) a été sollicité à ce sujet et obtenu passant par les autres étapes prévues par la loi.
Le décret organisant la carte de presse pose un certain nombre de conditions:
– Un diplôme supérieur ou un diplôme d’études supérieures reconnu par l’Etat mauritanien avec une expérience professionnelle de plus de deux ans dans une entreprise de presse publique ou privé,e écrite ou audio visuelle;
– Un diplôme de formation moyenne avec une expérience ne datant pas de moins de 5 ans dans une entreprise de presse publique ou privée écrite ou audio visuelle.
Dans les deux cas, on ne peut considérer le candidat à l’obtention de la carte professionnelle comme journaliste que lorsque son activité professionnelle principale rémunérée est liée à la collecte, au traitement et à la publication de l’information.
Ainsi, au terme de la règlementation, peuvent obtenir la carte de presse, dès que les conditions requises précisées dans les articles 2 et 3 du même décret sont réunies, les reporters, les producteurs, les cameramen et les techniciens qui contribuent directement à la production de l’information et à sa publication.
Le dossier de la carte est composé d’une demande manuscrite, d’un curriculum vitae, d’une copie certifiée de la carte d’identité, d’une copie certifiée du diplôme spécifié à l’article 2 dudit décret, d’une attestation de travail faite à l’intéressé signée par le directeur de l’entreprise de presse où travaille le candidat à l’obtention de la carte de presse, des attestations de travail qui justifient l’expérience professionnelle requise, une copie du bulletin des deux derniers salaires, une copie du contrat de travail encore en vigueur, un casier judiciaire datant de moins de 3 mois et une déclaration sur l’honneur dans laquelle le candidat à la carte de presse atteste que le journalisme est sa profession principale rémunérée.
Source : AMI via www.ani.mr le 21/04/2010