Ousmane Sarr, président de l’AVOMM: «Le président Abdel Aziz face à un lobby Taya»

L’Association des veuves et orphelins militaires de Mauritanie a organisé une caravane pour soigner les réfugiés mauritaniens qui ont regagné leur pays.

Wal Fadjri : Vous venez de la Mauritanie où vous avez conduit une caravane de santé. Quel était son objectif ?

 

Des médecins travaillant au Sénégal, en France et en Mauritanie ont ainsi porté secours aux populations malades. Mais ce fut aussi l’occasion pour l’association caritative de jauger si, avec l’arrivée du président Abdel Aziz au pouvoir, la situation des Négro-Mauritaniens a positivement évolué. Pour Ousmane Sarr, le président de l’Avomm, la tâche n’est pas facile pour le président de la République. Entretien.

Ousmane Sarr : Je tiens d’abord à remercier l’association ‘Action sanitaire pour le Fouta’ (Asfo). C’est une association sénégalaise conduite par son président, Dr Amadou Touré qui est venu avec huit médecins pour nous prêter main forte durant cette caravane. Il s’agissait d’apporter aide et assistance aux rapatriés mauritaniens qui sont environ vingt mille. Ce qui est énorme. Par le passé, nous avions soutenu ces réfugiés quand ils étaient au Sénégal, à Ndioum et Dagana. Nous nous sommes dit qu’il faut aller les voir dans leurs nouvelles conditions de vie et leur apporter aide et assistance en matière médicale. C’est ce qui a motivé cette mission. Nous étions avec deux organisations mauritaniennes qui s’appellent l’Organisation contre les violations des droits de l’homme (Ovdh) et l’Association des femmes mauritaniennes du fleuve (Sénégal). Ces deux associations nous ont apporté leur appui sur le terrain.

Cette mission nous a donné des indications précises en matière de santé. Les villages où sont regroupés ces rapatriés sont en général dépourvus de poste de santé et de case de santé. C’est pourquoi nous avons essayé d’apporter nos maigres moyens médicaux. Sur le plan du personnel, en plus des huit médecins sénégalais, il y avait également huit médecins mauritaniens, en plus des médecins que nous avons emmenés de la France. Nous avons le matériel nécessaire et des médicaments suffisants. Les populations autochtones comme les rapatriés ont répondu en masse. Nous avons senti auprès des autorités locales un sentiment de satisfaction comme chez l’Agence d’insertion des rapatriés dirigée par Bâ Madine que je remercie parce qu’il fait un travail sérieux à la tête de cette agence. Il essaie d’apporter le maximum à ces populations démunies.

Les populations auront toujours besoin de ce genre de mission, surtout que cette fois-ci nous avons eu des spécialistes : des pédiatres, des dentistes, des ophtalmologues, etc. D’ailleurs nous avons des feedbacks encourageants. Quand j’ai téléphoné dans les différents villages où nous sommes passés, on nous a dit tous les malades que nous avons eu à traiter sont guéris. Certains ont subi des opérations et méritaient un suivi. Cela a été fait. Ce sont des gens à présent guéris. Ce qui nous remplit de joie. Les autorités nationales nous ont permis de faire cette mission en donnant une autorisation délivrée par le ministère de la Santé.

Wal Fadjri : Au plan local, cela s’est bien passé selon vous. Et au plan national, les autorités n’ont-elles pas essayé d’entraver votre caravane de santé ?

Ousmane Sarr : Nous n’avons pas à nous plaindre à ce niveau, même si nous avons constaté une certaine lenteur au niveau du ministère de la Santé quant à la délivrance de cette autorisation. Nous avons dû batailler ferme pour l’avoir. Mais ce sont des problèmes de procédures. Maintenant que nous savons comment ça se passe, nous prendrons nos dispositions la prochaine fois pour ne pas avoir ces retards.

Wal Fadjri : De quels genres de maladies souffrent ces populations rapatriées ?

Ousmane Sarr : Ce sont, en général, des maladies liées à la malnutrition, le diabète, des maladies liées à la tension artérielle, des dermatoses, de la bilharziose. Sans compter des maladies liées à la vue. Nous n’avons pas eu de cas de paludisme parce que ce n’est pas la période en ce moment. Et puis en Mauritanie, les médicaments contre le paludisme sont gratuits.

Wal Fadjri : Ce genre de mission est-il efficace quand on sait que leur délai est très court ? Y a-t-il un suivi ?

Ousmane Sarr : Ces missions sont toujours nécessaires, surtout dans les endroits où il n’y a pas de postes de santé, de dispensaires, d’hôpital. Par exemple, le dentiste a eu à arracher des dents. S’il n’était pas venu, ce serait des dents qui ne seront jamais arrachées parce que ce sont des gens qui n’ont pas les moyens de se déplacer à Nouakchott ou à Rosso pour arracher une dent. Il suffit d’un petit collyre pour traiter les problèmes de vue. Si l’on ne traite pas très vite les maladies infantiles, ça pourra se compliquer plus tard. Il ne faut pas oublier que c’est une caravane de l’Avvomm qui est née des évènements de 1989-1990. Nous avons suivi et soutenu ces populations quand elles étaient au Sénégal. C’est pour nous une manière de leur apporter aide et assistance et relayer auprès des autorités ce que nous avons vu sur le terrain. C’est un peu participer à aider ces rapatriés à rester dans le pays, à reprendre toute leur place au niveau national.

Wal Fadjri : La solution n’est-elle pas de construire des cases de santé ou dispensaires ?

Ousmane Sarr : C’est vrai que c’est ça la solution. Mais il ne faut pas oublier que nous sommes dans un pays pauvre. La Mauritanie est un pays sous-développé. S’il pouvait mettre des dispensaires partout, ça se saurait. Nous encourageons les autorités à construire partout des cases de santé ou des dispensaires. Mais d’ici là, les citoyens mauritaniens doivent assister ces populations démunies par ce genre de mission.

Wal Fadjri : Comment se fait le recrutement des médecins qui vous accompagnent ?

Ousmane Sarr : Ce sont des médecins qui travaillent dans les hôpitaux en France, au Sénégal, en Mauritanie. Ils ont pignon sur rue. Il y a eu même un médecin nigérien. Et ce sont des médecins connus, qui ont leur diplôme. Ils viennent simplement répondre à notre appel. C’est un appel qui est lancé de bouche à oreille. Ce sont des médecins qui, comme ceux qui sont venus du Sénégal, connaissent bien les pathologies de la zone. Ils connaissent aussi les populations, qui parlent les mêmes langues. D’ailleurs, cela a été magnifié par le directeur régional de la Santé qui s’est félicité de cette coopération sous-régionale – ce sont ses mots – entre le Sénégal et la Mauritanie.

Wal Fadjri : Est-ce du bénévolat ?

Ousmane Sarr : Ah oui, c’est du bénévolat parce que notre association ne peut pas payer ces médecins qui laissent leur cabinet pendant toute une semaine. Dans l’exercice de leur fonction, c’est un gros budget que notre association ne peut pas s’acquitter. C’est encore l’occasion de leur rendre hommage.

Même les billets d’avion pour aller du Sénégal en Mauritanie, ce sont eux qui les ont pris en charge. Nous avons juste pris en charge le transport sur place, l’hébergement et le couvert.

Wal Fadjri : Dans ce genre de caravane, comment obtenez-vous les médicaments ? Vous assurez-vous de leur qualité ?

Ousmane Sarr : Nous achetons sur place les médicaments au niveau de la pharmacie centrale de la Mauritanie qui alimente les établissements sanitaires de l’Etat. Elle est sous le contrôle de l’Etat. On ne les apporte pas de France. Nous achetons sur place en ayant la certitude que ce sont de bons médicaments parce que ce sont les autorités elles-mêmes qui en sont les dépositaires. Ce sont nos propres fonds, même si nous recevons des aides qui ne représentent pas grand-chose. Ce sont les Mauritaniens de la diaspora qui cotisent pour pouvoir réaliser la caravane. L’Agence nationale de réinsertion des réfugiés nous a aidés en matière de transport.

Wal Fadjri : Tout cela vous a coûté combien ?

Ousmane Sarr : Il faut compter autour de 10 000 euros (6 millions 559 mille 570 francs Cfa) pour une caravane correcte. Il y a beaucoup de choses qu’on n’arrive pas à maîtriser une fois sur le terrain. Par exemple, en partant, nous comptions avoir une délégation de dix personnes. Au final, nous étions une trentaine. Ce qui fait qu’il faut les prendre en charge en matière d’eau, de nourriture, les transporter dans les villages. A l’arrivée, on est démuni face à l’ampleur de la prise en charge.

‘Le président de la République veut régler ce problème du passif humanitaire, tout comme l’Agence nationale d’insertion des réfugiés. Mais Ould Taya a réussi sa politique de ‘dénégrification’ de l’administration’

Wal Fadjri : Ce fut aussi l’occasion de voir les conditions de vie des populations que vous visitez. Dans quelles conditions les avez-vous trouvées ?

Ousmane Sarr : J’avoue que ce sont des conditions difficiles. D’ailleurs, sur le plan sanitaire, il y a beaucoup de problèmes. Beaucoup d’entre eux vivent sous des bâches. C’est pareil sur le plan scolaire. Il faut surtout parer au plus pressé en ce qui concerne l’habitat, la santé et l’éducation. Ensuite, mettre des projets qui puissent les accompagner et les aider à s’installer afin de leur permettre de se libérer rapidement de l’aide économique qui n’existe d’ailleurs pas.

Le problème qui fait peur, c’est le problème des terres. On les a ramenés dans des endroits où ce n’était pas leurs villages d’origine. Et là où ils sont, il y a beaucoup de problèmes de terre. La plupart des terres sont accaparées par les Maures. Ce qui fait qu’il y a des problèmes un peu partout. C’est un peu tendu entre les populations. Il me semble que les instructions des autorités nationales n’arrivent pas à ces populations. Le problème est plutôt politique. Le président de la République veut régler ce problème, tout comme l’Agence nationale d’insertion des réfugiés. Mais Ould Taya a réussi sa politique de ‘dénégrification’ de l’administration.

Au niveau local, ce sont les Maures qui sont préfets, gouverneurs, commissaires de police ou de gendarmerie. Et beaucoup de ces gens ne veulent pas que ce problème soit résolu. Il manque une certaine volonté à ce niveau-là. Et je ne le mets pas au compte du président Aziz pour l’instant. Je pense qu’il a la volonté de trouver une solution à ce drame.

Wal Fadjri : Est-ce que, selon vous c’est une question de système ?

Ousmane Sarr : Oui, le président Aziz fait face à un système qui est puissant. Ce sont des gens qu’Ould Taya avait placés qui continuent de gérer l’administration en gardant le statu quo. Même pour le règlement du passif humanitaire. Le président Aziz avait pris l’engagement de régler cela. Mais depuis qu’il est installé, il ne s’est pas exprimé ouvertement sur la question. Il avait désigné une commission dirigée par son chef d’Etat major particulier pour la résolution de ce problème. Aucune victime ne peut dire où en est le dossier. Le président Aziz avait donné de l’argent pour soulager les veuves. Pour cette commission, les veuves ont été indemnisées. Or les veuves, dans leur grande majorité, pensent le contraire, mais elles ont été soulagées. Et nous partageons cette vision. En mars 2009, nous avons été reçus par le président Aziz. Il nous avait dit qu’il cherchait de l’argent pour soulager les veuves. Il y a eu des glissades dans l’appréciation de ces montants. Le commissaire des Droits de l’homme avait estimé que le passif humanitaire était réglé. Or nous savons que ce n’est pas le cas. Car on n’a pas fait la lumière sur les massacres dans les camps militaires mauritaniens. On ne sait pas qui a ordonné quoi, qui a fait quoi, etc.

En ce qui nous concerne, il y a eu début du règlement du passif humanitaire quand le président de la République a pris la décision de réintégrer les fonctionnaires radiés. Il y a eu aussi volonté de règlement quand il a donné l’ordre de recenser les victimes. Mais c’est au niveau de l’armée – c’est le dossier le plus lourd – où les violations des Droits de l’homme ont été les plus graves. Des gens ont été massacrés dont nous connaissons d’ailleurs les bourreaux. Ce sont des officiers supérieurs, y compris dans l’entourage du président de la République. Tous ces gens ne sont pas inquiétés. On ne peut pas régler la question du passif humanitaire sans justice. Cela fait sept mois qu’il est au pouvoir. Je pense qu’on lui a donné suffisamment de temps pour qu’il s’exprime sur cette question. Cela n’est pas encore fait. Les gens vont célébrer la journée de la réconciliation. Or on ne peut pas parler de réconciliation sans régler tous ces problèmes. C’est ce qui nous inquiète. Nous laissons encore au président de la République une chance pour résoudre ce problème.

Wal Fadjri : Etes-vous pessimiste ?

Ousmane Sarr : Je ne veux pas me situer dans le camp des pessimistes. Je veux donner la chance au président Aziz et nous lui renouvelons notre confiance. Quand il s’engageait à régler ce problème, nous pensions qu’il était sincère. Et nous pensons toujours qu’il l’est. Mais nous ne changerons pas un iota de nos revendications. Nous continuons à revendiquer un traitement juste de cette question.

Wal Fadjri : Que faut-il faire face au système ?

Ousmane Sarr : Il faut simplement le détruire. Il faut que toutes les composantes de la Mauritanie se retrouvent, aient les mêmes droits, les mêmes devoirs. Récemment, le Premier ministre a parlé de langue arabe comme si tous les Mauritaniens parlaient arabe. Nous disons que tous les Mauritaniens ne sont pas arabes. Conformément à la constitution, tout le monde a droit à sa culture mauritanienne, à sa langue nationale. Il faut promouvoir toutes les langues nationales. C’est comme ça que l’on peut bâtir une nation.

‘Les auditions continuent (sur la plainte déposée contre Taya. J’ai été entendu à Bruxelles, par la police fédérale belge, pendant dix heures de temps. D’autres témoins l’ont été. Nous sommes vraiment optimistes’

Wal Fadjri : Le président Sidy avait promis de régler le problème du passif humanitaire. Il n’a pas pu le faire jusqu’au coup d’Etat militaire qui l’a évincé du pouvoir. Le président Aziz réussira-t-il à cause des nombreux obstacles ?

Ousmane Sarr : En tout cas, tout ce que je lui souhaite, c’est de régler cette question parce que c’est à partir de là qu’on bâtira une nation mauritanienne. On ne peut pas bâtir une nation sur des rancœurs. Le président Sidy avait fait un beau discours. Il avait commencé à ramener les réfugiés du Sénégal. Le coup du 6 août a arrêté cet élan. Il n’avait pas abordé le passif humanitaire. Quand il nous avait reçus ici à Paris, il avait dit que ce n’est pas qu’il ne pouvait pas, mais qu’il n’osait pas s’attaquer aux militaires pour résoudre cette question. Le président s’est engagé. Nous le prenons au mot. C’est simple de régler cette question du passif humanitaire. Il faut créer une commission d’enquête et traiter les problèmes publiquement, clairement. On ne peut pas prendre unilatéralement des décisions sans concertation. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas comme cela qu’on arrivera à régler une question qui concerne des centaines de Négro-Mauritaniens assassinés dans les camps. On ne peut pas tourner cette page-là unilatéralement.

Après cette question, il faudra s’atteler à réparer les inégalités. Même avec l’arrivée d’Aziz au pouvoir, c’est les mêmes quotas qui continuent. On ne fait plus de scrupules en la matière. On recrute dans la douane sans les Négro-Mauritaniens. A l’école du prytanée militaire, il paraît qu’il n’y a pas de Négro-Mauritaniens. Des pilotes ont été recrutés, mais il semble qu’il n’y a pas de Négro-Mauritaniens. C’est pareil dans la gendarmerie, la police. Dans l’armée, on ne recrute plus de Négro-Mauritaniens. Tout ça doit changer. Dans la nomination des gouverneurs, des préfets, dans l’accès aux médias, il faut prendre en compte de la diversité des populations mauritaniennes.

Wal Fadjri : N’est-ce pas un bon début avec la nomination de Négro-Mauritaniens à des postes de ministres importants ?

Ousmane Sarr : Ce n’est pas un problème d’homme. C’est un problème de système. Et ce système est tellement puissant que les instructions que donnent des ministres ne passent pas. Il faut descendre à la base. J’aurais préféré qu’on nomme des préfets, des gouverneurs, des commissaires de police à Kaédi, à Rosso, etc. Ce sont ces fonctionnaires qui ont une prise directe avec les populations. Ce sont eux qui gèrent le quotidien de ces populations. Dans les postes de contrôle, c’est tellement embêtant de mettre des gens qui ne comprennent pas la langue locale. A Rosso, ce sont des Walos-Walos, des Wolofs qui sont là-bas. Et on ne peut pas y nommer des fonctionnaires qui ne parlent qu’arabe, qui ne parlent même pas français. C’est pareil à Bogué, à Kaédi. Il faut que les populations se retrouvent dans les forces de l’ordre qui assurent leur sécurité. Il ne faut pas qu’elles voient à travers elles comme des forces d’occupation. Le régime de Taya est fini ; il faut l’enterrer avec son système.

Wal Fadjri : On sait qu’une plainte a été déposée à Bruxelles (Belgique) contre Ould Taya. Où est-ce que vous en êtes ?

Ousmane Sarr : Les auditions continuent. J’ai été entendu, moi-même, à Bruxelles, par la police fédérale belge pendant dix heures de temps. D’autres témoins l’ont été. Nous sommes vraiment optimistes. C’est ce que je peux vous dire pour l’instant.

Wal Fadjri : Qu’est-ce qui fonde votre optimisme ?

Ousmane Sarr : C’est la gravité des faits et le témoignage des gens qui ont vécu cette atrocité. Si la justice internationale existe, il y aura bel et bien un mandat d’arrêt international contre lui. Je n’ai pas de doute là-dessus. Si elle n’existe pas, ce sera un autre problème parce que ce genre de procédure dépend d’une grande part de la politique. Vous voyez l’affaire Hissène Habré et d’autres sur le continent. La justice et la politique ne font pas bon ménage, mais elles vivent ensemble.

Wal Fadjri : Pensez-vous que votre plainte peut être freinée par une intervention politique ?

Ousmane Sarr : Certainement ! Je sais qu’à l’époque, au niveau du parquet fédéral, ils ont adressé une correspondance sur le statut de Taya au ministre des Affaires étrangères belge. Ce dernier a répondu que Taya n’est plus protégé par une immunité. Cela veut dire que les hommes politiques ont leur mot à dire. Notre cabinet d’avocats interpelle chaque fois les autorités politiques et fait ce qu’il faut pour mettre la pression. Ce qui fait qu’un juge a été récemment désigné pour donner les instructions qu’il faut pour qu’il soit entendu. J’ai, moi-même, fait sept voyages en Belgique en 2009 pour cela. C’est vrai que c’est long, mais c’est un dossier très compliqué. Mais nous restons, avec toute la communauté mauritanienne, mobilisés sur ça. C’est essentiel !

Propos recueillis par Moustapha BARRY

 

Source  :  Walf Fadjri  via www.walf.sn  le 13/04/2010 

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