La semaine internationale Tolérance Zéro aux mutilations génitales féminines ( MGF ) est célébrée en Mauritanie du 7 au 12 février par plusieurs manifestations culturelles tant à l’intérieur que dans la Capitale, Nouakchott. Le coup d’envoi a été donné à Aleg par Madame la ministre des Affaires sociales de l’enfance et de la famille en présence des représentants du l’UNFPA et de l’UNICEF. Les représentants de l’Etat et des agences onusiennes qui oeuvrent dans le domine du bien être humain, ont réaffirmé leurs volonté de ne ménager aucun effort pour que ces pratiques néfastes soient éradiquées dans notre pays. En effet la Mauritanie est fortement touchée par ce fléau (+ 72 %) avec des soubassements Religieux qui tentent de justifier ce qui, en réalité, n’est qu’une coutume dont les motivations premières sont aujourd’hui dépassées. D’où l’importance de la Fatwa de plusieurs grands imams qui attestent du non fondé de l’argumentaire religieux collé aux mutilations génitales féminines. Celles – ci sont à leurs yeux ignobles et criminelles Cette Fatwa a par ailleurs servi d’exemple aux ONG pour battre en brèche les « dogmes » insidieusement inoculés grâce à des théories fallacieuses depuis des temps immémoriaux Il n’est pas cependant question pour nous de « stigmatiser nos ancêtres qui n’avaient à leur époque rien compris des dangers encourus par les victimes » diront certains observateurs. Ce qui est incompréhensible et condamnable c’est de « continuer au 21ème siècle de rééditer les mêmes erreurs » précisent – ils. Pour faire passer le message, tous les canaux de la communication sont utilisés. Supports visuels, films, danse, conférences, débats, poésies…. YAN Source : http://thiaski.wordpress.com/ le 08/02/2010
