Depuis hier, la rumeur d’un changement du gouvernement n’a cessé d’enfler. La convocation de Moulaye Ould Mohamed Laghdaf à la Présidence, dimanche après-midi, le fait qu’il n’ait pas représenté le chef de l’Etat au sommet de l’UA et l’absence du Président à la réunion de ses pairs africains, ont été avancés comme signes avant-coureurs d’un remaniement ministériel imminent.
Vérification faite, le PM était à la Présidence dans le cadre d’une consultation, après l’explosion meurtrière du dépôt de gaz butane du Ksar et la préparation du comité interministériel chargé de l’organisation de la Table Ronde des bailleurs de fonds, prévue à Bruxelles.
Au niveau des états-majors des partis politiques supposés avoir été consultés pour une entrée au Gouvernement (Prdr, UDP, RD, Tawassoul, Sawab, Hatem, MPR de Kane Hamidou Baba), personne n’a confirmé cette information, même si tout le monde semble entraîné par l’onde de propagation de la rumeur.
Un porte-parole d’un parti de la majorité, contacté, avance l’hypothèse d’un contact au niveau des chefs des formations politiques que le Président de la République a astreints à une consigne de discrétion absolue.
Source : www.ainrim.com le 02/02/2010
