Une Torontoise veut faire découvrir la cuisine ivoirienne

De son service de livraison de repas pendant la pandémie à l’ouverture de son restaurant, Carelle Lahouri s’est fixé l’objectif de faire connaître les saveurs de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique de l'Ouest un plat à la fois.

 Ici.radio-canada – Mercredi après-midi, sur la route Mount Pleasant à Toronto, des cuisinières s’affairent à couper des morceaux de plantain et à faire mijoter des sauces qui sauront agrémenter divers plats de viande ou de poisson. Leur objectif : préparer le service du soir à Instant du palais, un restaurant ivoirien qui a ouvert ses portes en mai.

Pour Carelle Lahouri, une Torontoise née en Côte d’Ivoire, ce restaurant est l’aboutissement d’années d’efforts, mais aussi le fruit de sa curiosité.

Une aventure née sur les réseaux sociaux

Avant même l’aventure du restaurant, l’entrepreneure utilisait les réseaux sociaux pour partager ses expériences culinaires. C’est d’ailleurs de cette façon qu’elle a appris à cuisiner des mets de son pays d’origine dont l’attiéké (un plat à base de cassave), le mafé (un ragoût à base d’arachides) ou encore le foutou (une pâte de banane plantain et de manioc servie avec une sauce aux graines de palme).

Une assiette de waff-alloco, des gaufres à base de plantain avec de l’avocat, des légumes et une sauce maison.

Photo : Radio-Canada / Jonathan Bouchard

Pendant la pandémie, elle commence à offrir un service de livraison de repas ivoiriens. Tout en travaillant à temps plein, l’entrepreneure fait ses recherches et entreprend des démarches pour ouvrir son propre restaurant dans la Ville Reine.

Pendant ce temps, elle documente les différentes étapes du processus : choix des luminaires, élaboration du menu, succès ou échecs, tout y passe. Pour Carelle Lahouri, c’est une question de transparence.

Le restaurant l’Instant du palais a ouvert ses portes en mai 2023.

Photo : Radio-Canada / Jonathan Bouchard

« Quand je cherchais des investisseurs, je me suis tournée vers ma communauté. Quand je ne savais pas cuisiner, je me suis tournée vers ma communauté. Tout le processus était important pour moi. [Je voulais que les membres de la communauté] voient les galères, les réalités pour que, demain, ils se disent : « Oui, elle a acquis ceci, mais ça ne s’est pas fait du jour au lendemain », confie-t-elle.

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Jonathan Bouchard

Source : Ici.radio-canada.ca – (Le 29 juillet 2023)

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