
"Que Dieu détruise la démocratie qu'exporte les USA!", a écrit le vice-chef de la police de Dubai sur Twitter.
Le département du Trésor des Etats Unis a placé hier 10 novembre sur sa liste noire le nom l'ex-président yéménite, Ali Abdullah Saleh, ainsi que ceux de deux chefs rebelles, leur imposant des sanctions financières. La démarche US survient après celle, similaire, du conseil de sécurité de l'ONU le 7 novembre dernier. M. Saleh et les deux chefs Houthis sont accusés de "directement la paix et la stabilité au Yémen", un pays plongé instabilité politique.
Le Trésor américain indique que l'ancien chef d'État est accusé "d'être devenu l'un des premiers soutiens à la violence perpétrée par ceux qui sont affiliés au mouvement Houthi."
La situation au Yémen fait réagir les officiels aux Emirats Arabes Unis. Le vice-chef de la police de Dubai, estime que "le départ d'Ali Abdallah Saleh doit suivre une volonté populaire, non une volonté américaine". "Et puis, que vient faire l'Amérique dans cette histoire? la démocratie ne passe-t-elle pas par la souveraineté populaire?", a-t-il martelé.
Source : Al Huffington Post Maghreb-Algérie
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