“Vacciner les animaux pour protéger ses animaux et ceux des autres”, lance le chef de service. Il se réjouit d’avoir remarqué cette année “moins de pertes en petits ruminants grâce aux campagnes de vaccination”. De plus en plus, les campagnes de vaccination sont subventionnées, ou gratuites, pour accompagner les éleveurs.

En campagne ou même en ville, Sy Dramane Traoré constate que l’élevage est plus qu’une activité. C’est la caisse d’épargne à portée de main. “Pour que quelqu’un enlève des céréales pour [les] vendre et payer la scolarité de son enfant, ce n’est pas évident. Mais il peut vendre un mouton, une chèvre, une poule… C’est comme une caisse d’épargne”, soutient-il.

La présence et le contrôle permanents sont aussi d’autres aspects à prendre en compte pour chaque éleveur. Il ne suffit pas d’investir et de se retirer après avoir confié la gestion à une tierce personne. Cela fait dire à Abdou Wahab Zongo qu’il dort pratiquement avec ses poussins à certains moments. Comme si le chauffage au charbon de bois ne leur suffisait pas.