OMVS : Projet de transport sous-régional Vers une plus grande navigabilité du fleuve Sénégal

L’OMVS réclamait 200 milliards de FCFA (plus d’un milliard d’um) auprès de ses bailleurs, pour financer le projet du système intégré de transport multimodal (SITRAM), finalement, l’organisation sous régionale n’a récolté que 168 milliards de Fcfa (moins d’1 milliard d’um).

 

 

 

Une annonce faite à l’issue de la clôture des travaux d’une rencontre, tenue à Dakar les 26 et 27 mai 2011, réunissant les pays membres et les bailleurs de fonds.

Les pays membres de l’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) ont tenu une réunion à Dakar avec leurs bailleurs de fonds. La Mauritanie était représentée dans cette réunion par M. Mohamed Lemine Ould Aboyé, ministre de l’hydraulique et de l’assainissement M. Mohamed Ould Moulaye Ely Ould Dof, chargé de mission au ministère et par le chef de la cellule OMVS au sein du même département
Objectif de cette rencontre, mobiliser plus d’un milliard d’um auprès des bailleurs pour financer le projet du système intégré de transport multimodal (SITRAM).
A l’issue de cette rencontre avec les bailleurs de fonds, l’Organisation de mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs) n’a obtenu que168 milliards de FCfa pour mettre en place le Système intégré de transport multimodal (Sitram), selon le ministre d’Etat sénégalais et président du conseil, Oumar Sarr. Considéré comme un programme de développement par l’organisation sous-régional, le projet aura aussi comme mission de renforcer l’intégration des pays de la sous-région. Annoncé comme un processus qui vise à faire du fleuve Sénégal une plateforme d’intégration économique de croissance et de prospérité, le projet ambitionnera à mettre en place un système de transport sous-régional intégrant tous les modes de transport de surface et qui permettra une plus grande navigabilité du fleuve Sénégal, selon le haut- commissaire, Mohamed Salem Ould Merzoug. Dans des propos rapportés par le quotidien sénégalais Walf Grand Place, le haut commissaire définit le Sitram comme un processus qui vise à faire du fleuve Sénégal une plateforme d’intégration économique de croissance et de prospérité. Selon le quotidien sénégalais, le haut commissaire a annoncé que d’autres infrastructures viendront en appoint à celles qui existent déjà et cela pour plus de navigabilité sur le fleuve, notamment sur l’axe Diama-Rosso, Rosso- Nouakchott et de Nouakchott, en allant vers l’Afrique du Nord.
Créée à Nouakchott le 11 mars 1972, l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) regroupe le Mali, la Mauritanie et le Sénégal et la Guinée
Elle a comme objectifs de gérer le bassin versant du fleuve Sénégal qui s’étend sur une surface de 289 000 km², de réaliser l’autosuffisance alimentaire pour les populations du bassin et, partant, de la sous-région. De sécuriser et améliorer les revenus des populations de la vallée ; de préserver l’équilibre des écosystèmes dans la sous-région, et, plus particulièrement, dans le bassin. De réduire la vulnérabilité des économies des États membres de l’Organisation face aux aléas climatiques, ainsi qu’aux facteurs externes et enfin d’accélérer le développement économique des États membres.

Dialtabé

Source  :  Le Quotidien de Nouakchott le 29/05/2011

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