OMAR IBN SAID : UN NATIF DU FUUTA TOORO, ESCLAVE AUX ÉTATS-UNIS (1806-1863 ) / Par ADAMA GNOKANE (Fin)

Omar ibn Said, un ressortissant du Fuuta Tooro, a été transporté comme esclave aux États-Unis dans la première décennie du XIXe siècle. Lettré en arabe, il a laissé à la postérité plusieurs manuscrits dont le plus important est son autobiographie, écrite en 1831, et qui est, à ce jour, le seul document connu qui soit produit par un esclave lui-même.

Grâce à cette autobiographie et à des documents annexes, mais grâce aussi aux traditions orales du Fuuta Tooro et aux sources archivistiques coloniales, Omar ibn Said a pu être identifié, des événements auxquels il avait été mêlé, et qui lui avaient valu d’être réduit en esclavage, établis. Le but du présent article est de montrer qu’Omar ibn Said était porteur de deux histoires : une histoire africaine, qui fut à la base de changements politiques que le Fuuta a connus au début du XIXe siècle, et une autre qu’il s’était créée dans la captivité aux États-Unis et que la première permet de mieux comprendre.

7. Omar ibn Said et l’actualité

Omar ibn Said a connu un regain de notoriété avec la réapparition  de son autobiographie en 1995 ; les nouvelles traductions de son œuvre  et les nombreux articles de presse et de travaux scientifiques lui ont res titué son nom africain. Son histoire est connue aujourd’hui d’un large  public africain. La presse électronique, les radios et télévisions lui ont  ouvert grandes leurs portes, de même que les réseaux sociaux Youtube,  Facebook, etc. Suite aux événements du 11 septembre 2001, le Département d’État américain a organisé, le 1er janvier 2005, une discussion  entre chercheurs autour de son autobiographie utilisée dans de nombreuses expositions qui a fait le tour des États-Unis et du monde. Il s’est  vu attribuer les titres « d’alfa (juriste) et d’el hadj », alors que rien dans ses écrits ne le justifie. De nouveaux clichés sont apparus pour décrire  son refus intérieur de la servitude : « Un très subtil et libre penseur »

(Pauron 2012) ; « un esprit libre, un homme non-libre » (Dameron  2011) ; « un combattant pour la liberté » (Sarr 2014) et « Omar ibn Said :  un converti, un charlatan, un penseur ?» (Bobb 2011)58 De nouvelles  questions ont surgi quant à ses origines, sa personnalité et aux raisons  qui ont conduit à son asservissement, à celles de sa conversion au christianisme, un acte d’apostasie, dont la sincérité est aujourd’hui remise en  cause par certains chercheurs, mais encore à celles de son long célibat et à l’utilisation de certaines sourates ou d’extraits de versets du Coran. En souvenir de son séjour carcéral à Fayetteville, en Caroline du  Nord, une mosquée porte son nom depuis 1991 : c’est le « Masdjid Omar  ibn Sayyid » situé au 2700, Murchison Rd, Fayetteville, NC. La même  ville l’a honoré en 2010 par l’érection d’une stèle d’identification  retraçant sa vie. Enfin, ultime consécration, son autobiographie est  aujourd’hui propriété de la Bibliothèque du Congrès américain qui l’a  rachetée en juin 2017, et où elle forme avec d’autres pièces la « Collection Omar ibn Said ». En engageant les responsables de cette institution  à acquérir le manuscrit, Derrick Joshua Beard, son dernier propriétaire  s’exprimait ainsi :

« Vous devez l’acheter parce quelque autre pays veut l’acheter. C’est  une histoire américaine et elle devrait être dans la bibliothèque du  Congrès pour que chacun puisse la voir. » (Acehan 2019)  Trad. A. Gnokane

58 Les trois dernières citations sont traduites par A. GNOKANE.

 

 

Conclusion

Il ressort de nos investigations qu’Omar ibn Said n’a pas été  capturé par des négriers et envoyé outre-Atlantique comme esclave.  Impliqué dans une histoire de meurtre, selon des sources, il a été utilisé  par certains dignitaires du Fuuta, puis sacrifié sur l’autel du prestige  et d’intérêts personnels, et ce, avec la complicité de l’Administration
coloniale du Sénégal. Il ne voulut jamais rentrer en Afrique dans les pre mières années de sa captivité, car à défaut d’être exécuté, il aurait eu à  faire face au regard accusateur de ses compatriotes. Son histoire est certes américaine pour reprendre les propos de Derrick Joshua Beard,  mais elle est avant tout celle de son Fuuta natal dont elle éclaire les changements politiques qui y sont survenus au début du XIXe siècle et qui ont  conduit au déclin du régime théocratique mis en place par les révolu tionnaires de 1776.

 

FIN

 

 

 

 

Références bibliographiques

 

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ADAMA GNOKANE

 

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